Arrelles

Arrelles est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Arrelles

L'église.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Maire
Mandat
Robert Guillemin
2020-2026
Code postal 10340
Code commune 10009
Démographie
Gentilé Arrellois, Arrelloises
Population
municipale
87 hab. (2018 )
Densité 6,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 56″ nord, 4° 16′ 36″ est
Superficie 14,36 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Riceys
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Arrelles
Géolocalisation sur la carte : Aube
Arrelles
Géolocalisation sur la carte : France
Arrelles
Géolocalisation sur la carte : France
Arrelles

    Géographie

    Placé sur le plateau calcaire du Barrois, le territoire est traversé par la Sarce, rivière en rive gauche de la Seine.

    Au territoire, sur un cadastre de 1834 : le bois de Fiel, les Closets, les Fays, le Champ du Four, le Lavoir, le Fontaine des Ormes, Saint-Yves.

    Toponymie

    L'orthographe Arrelles n'est apparu qu'au début du XIXe siècle.

    Sur le cadastre de 1834 on trouve : Closets, le Champs du Four, Fay, Fiel, le Lavoir, les Ormes, Saint-Yves.

    Urbanisme

    Typologie

    Arrelles est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), terres arables (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), prairies (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Il y a des traces d'habitation attestées par des cercueils de l'époque gallo-romaine[8], un potin Sénons. La seigneurie était à la commanderie de Thors qui avait aussi un moulin.

    En 1789, le village était une partie de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection de Bar-sur-Seine et du bailliage comtal de Bar-sur-Seine.

    Fiel

    Le bois-de-Fiel, Faiel sur la commune est attesté depuis la donation de Gautier, comte de Brienne[9] aux nonnains de Bar-sur-Seine de droits d'usages[10]. Une autre, faite par itier de Merrey[11] aux prieuré de Merrey, de l'usage de bois mort en sa part de forêt. La commanderie d'Avalleur en devint propriétaire, avant 1754. Mesuré en 1759 il représentait 916 arpents et 29 perches organisé pour des rotations de 25 ans.

    Boc-en-Fiel est le nom d'une ferme du territoire de Polissot.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Jacques Dechannes    
    mars 2008 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Robert Guillemin[12]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[13]
    DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2018, la commune comptait 87 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    390498439506531511513506408
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    429404396362347334295277236
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    242236219157166169156164138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    151103119928573818283
    2013 2018 - - - - - - -
    8787-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église dédiée à Saint-Pierre-ès-Liens reconstruite en 1825 sur le plan du chœur carré du XIIe siècle et du transept doublé du XVIe siècle. Nef et clocher-porche du XIXe siècle[18]. Elle était une cure du doyenné de Bar-sur-Seine et à la seule collation de l'évêque.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Henri d'Arbois de Jubainville, Rép. arché., 79.
    9. Faite entre 1085 et 89.
    10. Cartulaire de Molesme, II, p136.
    11. Faites entre 1194 et 1219.
    12. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    13. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21600278
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991).

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Aube
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.