Arpheuilles (Cher)

Arpheuilles est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Arpheuilles.

Ne doit pas être confondu avec Arpheuilles (Indre).

Arpheuilles

Église Saint-Martin.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes du Cœur de France
Maire
Mandat
Pascal Augendre
2020-2026
Code postal 18200
Code commune 18013
Démographie
Gentilé Arpheuillois[1]
Population
municipale
301 hab. (2018 )
Densité 6,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 00″ nord, 2° 33′ 41″ est
Altitude 201 m
Min. 163 m
Max. 308 m
Superficie 48,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dun-sur-Auron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Arpheuilles
Géolocalisation sur la carte : Cher
Arpheuilles
Géolocalisation sur la carte : France
Arpheuilles
Géolocalisation sur la carte : France
Arpheuilles

    Toponymie

    La commune est connue sous le nom d'Arfelum en 1213[2], Parrochia Arfolie en 1240[3], Capellanus de Arpholio en 1327, Arfeulhe en 1410[4].

    La forme réduite arfuèlha, du nord-occitan, a produit une f en perdant le e pré-tonique (agr[e]fuèlha > agrfuèlha > arfuèlha) pour aboutir à Arpheuilles qui est la forme plurielle d'une appellation du houx dérivée de la racine latine acrifoliu-. Pour ce toponyme, un instituteur d'Arpheuilles décédé en 1886, Monsieur Ziegler, avançait l'hypothèse d'une houssaye donnant le sens de « feuilles aigres, piquantes ». Une étude agricole réalisée à Arpheuille au XXe siècle signale la présence importante et pousse rapide de fragons épineux (Ruscus aculeatus) en ces lieux favorables. Le Fragon épineux a des vertus médicinales positives sur les hémorroïdes et le système veineux, il était un élément essentiel utilisé dans la pharmacopée du Moyen-Âge et aurait influencé la création de ce toponyme.

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Arpheuilles est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,7 %), prairies (14 %), terres arables (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Les droits seigneuriaux appartenaient aux seigneurs de Meillant. La paroisse avait pour seigneur en 1715 Georges de Roise d’Entraigue (épitaphe sur l’un des murs intérieurs de l’église : « Par la libéralité d’hau et puissant seign’ Me Do, Chrétien Gorge de Roise d’Intrègue, seign’ de cette paroisse, cette église a été recarlée et par les soins de Mes Charle françois Piaud, curé dudit lieu et de Me Guillaume Picot, sundic de Meillant et d’Arpheuille lequel fai faire la balstrade du cœur. 1728 »

    Ce village forestier célèbre par ses bûcherons faisait partie de l'élection de Saint-Amand en 1789. L'église, dédiée à saint Martin, dépendait de l'archiprêtré de Dun et l'abbé de Déols puis le roi présentèrent à la cure.

    La paroisse, sous l’Ancien Régime, relevait du gouvernement de la province du Bourbonnais, généralité de Bourges, élection de Saint Amand.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Michel Bonneau    
    mars 2008 avril 2014 Christian Mathieu    
    4 avril 2014[12] En cours
    (au 8 août 2020)
    Pascal Augendre SE Retraité de La Poste

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 301 habitants[Note 3], en diminution de 6,23 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    379430494357527627434523442
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    452472512480505523509538530
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    574517482413372361354337323
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    340306271244333322343342309
    2018 - - - - - - - -
    301--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin - Cloche de l’église sonnant la demie :
    • L'église romane Saint-Martin : elle dépendait de l'abbaye de Déols ; à l'intérieur, il existe des pierres tombales portant des inscriptions.
    • Voie romaine : le pavé de Jugevache ou de Trichevache, portion de km de la voie romaine reliant Bourges à Clermont-Ferrand (Drevant - Dun).
    Tronçon de voie romaine
    • Le châtelet : retranchement du châtelet dans le bois de la Clouze - enceinte quadrangulaire en terre de 83 m de côté ouest-est et de 75 m de côté nord-sud avec fossé haut de 3,5 m à m et large de -?m - peut être un castellum romain[17]
    • Charbonnière, font Jinjou, lavoir.

    Notes et références

    Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    Références
    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 22/07/2008.
    2. H. Boyer. Dictionnaire toponymique du Cher.
    3. Dans le cartulaire de l'Abbaye de Noirlac.
    4. Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Sulpice.
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Annelaure Robert (CLP), « Pascal Augendre est le nouveau maire d’Arpheuilles : Il succède à la mairie d’Arpheuilles à Christian Mathieu. Le maire sortant reste néanmoins dans l’équipe municipale, où sa présence et son expérience sont les bienvenues », L'Echo du Berri (édition du Cher), no 3127, , p. 15.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. Découvert par J.-Y. Hugoniot (réf : Gallia 1980).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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