Aroldo Zavaroni

Aroldo Zavaroni est un sculpteur français, d'origine italienne, né à Corregio le et mort le à Cahors[1].

Biographie

Aroldo Zavaroni est né à Corregio (Emilie Romagne, Italie) le 8 mai 1920 dans une famille de quatre enfants. Il est le cousin germain de l'architecte Otello Zavaroni et le beau-frère de l'architecte belge Claude Strebelle.

Avec la montée du fascisme, la famille s'est exilée à Paris dès 1921. Aroldo suit ses cours au Lycée Henri IV de 1931 à 1935. Inscrit au tableau d'honneur, il reçoit le premier prix de dessin. Il est admis à l'Ecole Nationale Supérieur des Arts décoratifs en 1936, après avoir été formé par le sculpteur Robert Couturier.

Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, Aroldo s'engage dans le mouvement de résistance Libération-Nord. En parallèle, il travaille avec Serge Lorquin, sculpteur et compagnon de Dina Vierny, en tant que peintre à la brasserie Le Triomphe, près des Champs-Elysées.

Dès 1943, il entre à l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il devient l'élève de Robert Couturier et Marcel Gimond, et se lie d'amitié avec le sculpteur Albert Féraud. Il y reçoit son diplôme de sculpture. En 1945, il expose au Salon d'Automne, puis rejoint l'année suivante un phalanstère d'artistes créé par les frères Jean-Marie Strebelle, Claude Strebelle, Olivier Strebelle et le peintre Carlo de Brouckère dans un château de Torhout. D'autres artistes, comme l'architecte belge André Jacqmain[2] et le céramiste Théo Kisselov, ont participé à ce projet.

Dès 1954, il installe son atelier à Arcueil avec Serge Lorquin et prend la nationalité française.

Il devient professeur de sculpture à l'Ecole supérieure des Beaux-arts du Mans en 1956, puis à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Toulouse de 1967 à 1988. Il s'installe alors à Albas (Lot)[3] avec sa famille et y tient son atelier de sculpture. Marié à la styliste Françoise Zavaroni[4], ils ont eu deux enfants, la céramiste Orlane Zavaroni[5] et l'architecte Sophie Zavaroni.

Œuvres publiques

  • Deux groupes en béton. Chapelle d’Hermanville-la-Brèche (Calvados)
  • Coq en matière plastique. Eglise de Bourguébus (Calvados)
  • Nu en bronze. Collection particulière. Docteur Laquières (Paris)
  • Nu en pierre. Commande d’Etat.
  • Six sculptures en pierre reconstituée. Groupe Scolaire de Changé. (Sarthe, 1958)
  • Bas-reliefs en pierre. Eglise de Bretteville-sur-Lèze (Calvados)
  • Six sculptures en pierre reconstituée. Groupe Scolaire du Ronceray (Sarthe)
  • Deux bas-reliefs en pierre reconstituée. Ecole des Filles et Ecole des Garçons de la Rocade Sud (Sarthe)
  • Bas-relief en grès. Mirson. Collection particulière. Mr Heulin (Sarthe)
  • Sculptures dynamo-spatiales en cuivre brasé sur ossature de fer. Lycée Technique du Mans, Funnay (Sarthe, 1962)
  • Structures et sculptures pour le Pavillon de la France. Exposition Internationale de 1958 à Bruxelles.
  • Haut-relief sur mur animé en pierre reconstituée. Groupe scolaire Pasteur. Allonnes (Sarthe, 1966)
  • Sculptures en grès sur un mur animé. Groupe scolaire de la Faïencerie. Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine)
  • Ensemble de Sculptures dynamo-spatiales en cuivre. Faculté des sciences Université du Sart-Tilman à Liège (Belgique)
  • Deux sculptures en béton plastifiée. Lycée Champollion Figeac (Lot, 1974)[6]
  • Sculptures en béton Maquette (non réalisée). Ecole maternelle. Prayssac (Lot)
  • Sculptures en béton. Lycée technique de Terre-Rouge. Cahors (Lot, 1982)
  • Sculpture en bois pour l’exposition à Torhout « Les artistes de l’Atelier Groenhove » à la suite du décès de Carlo de Brouckère (Belgique, 1988)

Références

  • Portail de la sculpture
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