Orano Mining

Orano Mining (anciennement Areva Mines) est une entreprise française, fondée en 2007 par Orano (auparavant Areva), spécialisée dans l'extraction de l'uranium : elle fournit des concentrés d'uranium pour l'industrie nucléaire.

Orano Mining

Création 14-12-2007
Forme juridique Société anonyme
Siège social La Défense (Courbevoie)
Direction Philippe Knoche
Actionnaires Orano (100 %)
Activité Commerce de gros de minerais et métaux
Produits Extraction de l'uranium

Yellowcake

Société mère Orano
Sociétés sœurs Orano Cycle
Filiales Somaïr, COMINAK, KATCO, Uramin
Effectif 4 100 salariés
siren 501 493 605

Chiffre d'affaires 1 577 113 000 euros en 2015

comptes récents non disponibles

Résultat net 138 192 000 euros en 2015

Exploration, développement, production, réaménagement et reconversion des anciens sites : Orano Mining est présent à chaque étape de l'activité minière. Son siège est à Chatillon.

Activité

L'activité minière est effectuée jusqu'en 1976 par le CEA, puis par la Cogema, rebaptisée Areva NC en 2006. L'activité est transférée dans une nouvelle filiale d'Areva, nommée Areva Mining.

En 2011, Areva Mining produit environ 9 100 tonnes d'uranium, dont 3 600 tonnes au Kazakhstan, 3 200 tonnes au Niger et 2 300 tonnes au Canada. Orano Mining prospecte de nouveaux gisements d'uranium dans les pays suivants : Australie, Mongolie, Namibie, Gabon et Centrafrique[1].

Orano Mining est le deuxième producteur mondial d'uranium après l'entreprise kazakh Kazatomprom. Ses autres concurrents sont BHP Billiton (USA), Paladin Energy, Rio Tinto (Australie), Cameco et Uranium One (Canada).

Les principales mines d'uranium d'Orano peuvent être classées en trois types[2] :

  1. Mine à ciel ouvert : mines de l'Aïr (Niger) ;
  2. Mine souterraine : mines d'Akouta (Niger), de Cigar Lake (Canada), de McArthur River (Canada) ;
  3. Lixiviation in situ : mines de Tortkuduk et de Muyunkum (Kazakhstan).

Le minerai d'uranium extrait par Orano Mining subit une opération de « concentration » dans des usines situées à proximité des mines, puis les concentrés d'uranium obtenus (habituellement appelés yellowcake) sont transportés en France pour y être raffinés et convertis à l'usine Orano Malvési dans l'Aude, avant d'être transformés à l'usine Comurhex de Pierrelatte puis enrichis à l'usine Georges-Besse II, sur le site nucléaire du Tricastin dans la Drôme.

En 2019, Areva Mining a produit environ 8 101 tU, dont 3 252 tU au Kazakhstan, 2 275 tU au Niger et 2 574 tU au Canada. Orano Mining prospecte de nouveaux gisements et développe des projets au Canada, en Ouzbékistan[3] et en Mongolie.

Depuis 2019, Orano possède un Centre d’Innovation en Métallurgie Extractive[4] (CIME) basé à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne). Ce centre est à l’origine de nombreuses innovations mises en place sur les sites miniers du groupe. Ce bâtiment représente un investissement de 30 millions d'euros[5] et emploie environ 140 salariés, dont 70 chercheurs[6].

Références

  1. [PDF] Areva Technical Days, Mines - 18 septembre 2012.
  2. (ppt) Extraction minière de l'uranium - Présentation de la société chimique de France
  3. « Orano: partenariat avec l'Ouzbékistan dans l'uranium », sur Le Monde de l'Energie, (consulté le )
  4. « Top départ pour le chantier du futur Centre d'Innovation en Métallurgie Extractive d'Orano, à Bessines-sur-Gartempe », sur France Bleu, (consulté le )
  5. Corinne Mérigaud, « Orano investit 30 millions d'euros dans un Centre d'innovation en métallurgie extractive à Bessines-sur-Gartempe - L'Usine Matières premières », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  6. « Nucléaire : Orano pérennise son centre de recherche limousin », sur Les Echos, (consulté le )
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