Archidiocèse de Tours
Le diocèse de Tours a été érigé dès le IIIe siècle. Celui-ci correspondait à la province romaine Lugdunensis Tertia (Lyonnaise III), province créée apparemment sous Maxime (Clemens Maximus augustus), vers 385, par subdivision de la province dioclétienne de Rotomagus / Rouen (Lyonnaise IIe). Il a été élevé au rang d’archidiocèse au Ve siècle.
Archidiocèse de Tours (la) Archidioecesis Turonensis | ||
La cathédrale Saint-Gatien de Tours | ||
Informations générales | ||
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Pays | France | |
Archevêque | Vincent Jordy | |
Langue(s) liturgique(s) | Français | |
Superficie | 6 150 km2 | |
Création du diocèse | IIIe siècle | |
Élévation au rang d'archidiocèse | Ve siècle | |
Province ecclésiastique | Tours | |
Diocèses suffragants | Bourges Blois Chartres Orléans |
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Adresse | Tours, France | |
Site web | diocesedetours.catholique.fr | |
Statistiques | ||
Population | 560 000 hab. | |
Localisation du diocèse | ||
Diocèses suffragants | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Au IVe siècle, le diocèse a été marqué par la figure emblématique de Saint Martin de Tours qui le dirige entre 371 et 397.
Les archevêques de Tours
En se tient à Tours un concile provincial réunissant les provinces ecclésiastiques de Tours, Rouen et Sens. On y signale la présence des deux archevêques métropolitains : Euphrone de Tours qui préside et Prétextat de Rouen ; et pour la province de Tours, les évêques de Nantes, Angers, Rennes, Le Mans. De plus, au concile d'Orléans en 511, on signale la présence de Licinius, désigné comme archevêque métropolitain de Tours et d'évêques de cette province : ceux du Mans, d'Angers, de Nantes, de Rennes, de Vannes ; ce qui signifie bien, qu'avant cette date de 511, Tours était déjà un archevêché et conforte l'idée de l'érection du diocèse en archidiocèse au Ve siècle[1].
D'ailleurs, une disposition spéciale adoptée par le concile mérovingien de Tours en 567 y rappelle la subordination des évêchés bretons à l'archevêque métropolitain de Tours. L'évêché de Dol fera sécession en 848 avec la création de la province de Dol, contestée par Tours. Cette province de Dol subsista jusqu'au XIe siècle et le conflit fut définitivement réglé au profit de l'archevêque de Tours par le pape Innocent III en 1199[2]. Depuis 1859, les diocèses bretons ne relèvent plus de l'archevêque de Tours mais de l'archidiocèse de Rennes créé à cette date.
Les évêchés suffragants de l'archevêque de Tours sont actuellement Bourges, Blois, Chartres et Orléans.
L'Archidiocèse aux XXe siècle et XXIe siècle
Aux XXe siècle et XXIe siècle, la province ecclésiastique de Tours est toujours très marquée par la figure de Saint Martin.
Ainsi, en 1996, à l'occasion de la venue de Saint Jean-Paul II[3] en France pour le 1500e anniversaire du baptême de Clovis, de grandes cérémonies martiniennes se sont déroulées dans le diocèse ; le pape a célébré à cette occasion le 16e centenaire de la mort de Saint-Martin[4].
Les 10 et , le diocèse a lancé "l'Année Saint Martin" pour les 1700 ans de la naissance du célèbre évêque tourangeau[5].
Évêques originaires de l’archidiocèse de Tours
- Mgr Jean-Marie Le Vert, évêque émérite de l'archidiocèse de Bordeaux depuis le 9 mars 2018
- Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne
- Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d'Embrun
Notes et références
- Odette Pontal : Histoire des conciles mérovingiens, éditions du Cerf, 1989
- note de Michel Laurencin, agrégé d'histoire, archiviste de l'archidiocèse de Tours
- Jean Paul II entame ce matin à Tours une visite de quatre jours. Le pape se risque en France
- Canonisation : la Touraine se souvient de Jean-Paul II
- Saint-Martin de Tours
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- (fr) Site officiel de l'archidiocèse
- (fr) Diocèse de Tours sur www.eglise.catholique.fr (consulté le )
- (en) Archdiocese of Tours sur www.catholic-hierarchy.org (consulté le )
- (en) Metropolitan archdiocese of Tours sur www.gcatholic.org (consulté le )
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