Arc-sous-Cicon

Arc-sous-Cicon est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Arc.

Arc-sous-Cicon
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes de Montbenoît
Maire
Mandat
Benoit Viennet
2020-2026
Code postal 25520
Code commune 25025
Démographie
Population
municipale
688 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 12″ nord, 6° 22′ 55″ est
Altitude Min. 776 m
Max. 1 142 m
Superficie 28,49 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pontarlier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Arc-sous-Cicon
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Arc-sous-Cicon
Géolocalisation sur la carte : France
Arc-sous-Cicon
Géolocalisation sur la carte : France
Arc-sous-Cicon

    Géographie

    Située en fond de cuvette, Arc-sous-Cicon est dominée par le crêt Monniot, qui culmine à 1 141 mètres.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Arc-sous-Cicon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones humides intérieures (1,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Widdo de castello qui vocatur Sicco en 1097 ; Cicons en 1162 ; Arc-dessous-Cicons en 1278 ; Arcus supra Cicon en 1280[8].

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 1995 Jean Léchine    
    1995 2020 Gilbert Billot[9] PS Retraité
    2020 En cours Benoit Viennet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 688 habitants[Note 3], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8678199009101 0871 0891 031983977
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    905968941959970985961980945
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    858872853737716721727693688
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    684648598604507532603613663
    2017 2018 - - - - - - -
    665688-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patrimoine bâti

    • École-mairie d'Arc-sous-Cicon construite entre 1847 et 1864, inscrite aux monuments historiques depuis 2005.
    • Église Saint-Étienne, bâtie vers 1748, a été complétée d'un clocher en 1822[14]. La flèche, touchée par la foudre, a été reconstruite.
    • Château[15] : ancienne demeure de la seconde moitié du XVIIe siècle, il a appartenu à la famille des Doroz. C'est l'un des deux châteaux représentés sur les armoiries de la commune, le second étant celui de Cicon, détruit au XVe siècle.
    • Chapelle de Vaux Navier

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Sources

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
    9. [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Église paroissiale Saint-Etienne », notice no IA00013835, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Château », notice no IA00013924, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. Marie-France Conus, Une entreprise face à la gestion de « risques majeurs » : la compagnie des mines de Courrières (1852-1944) : Histoire, économie & société 4/2006 (25e année), DOI : 10.3917 hes.064.0061 éd. (lire en ligne), p. 61-78.

    Liens externes

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