Apôtres de l'amour infini
Les Apôtres de l'amour infini sont une Église catholique indépendante québécoise dirigée par Jean Grégoire (1928-2011), Joseph Philippe Gaston Tremblay pour l'état civil (Rimouski, Canada).
Les Apôtres de l'Amour Infini | |
Repères historiques | |
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Fondation | 1962 |
Lieu de fondation | Saint-Jovite, Quebec |
Fiche d'identité | |
Église | Inspiré du catholicisme |
Courant religieux | Mouvement schismatique issu de l'Église catholique |
Dirigeant | Jean-Gaston Tremblay dit Grégoire XVII, Père Jean-Grégoire de La Trinité, puis Père Mathurin dit Grégoire XVIII |
Membres | Environ 300 membres dans le monde entier |
Localisation | Mont-Tremblant (Québec, Canada) |
Sur Internet | |
Site internet | magnificat.ca |
Historique
Joseph Philippe Gaston Tremblay se proclame « pape » en 1968 sous le nom de Jean-Grégoire XVII à la suite d'une « vision mystique », prétendant succéder au Français Michel Collin (1905-1974), antipape (« mystique » lui aussi) sous le nom de Clément XV et fondateur de l'Église rénovée du Christ, à laquelle Jean-Gaston Tremblay a tout d'abord rattaché son Ordre du Magnificat de la Mère de Dieu et ses Apôtres de l'amour infini[1],[2],[3] . Sa « cérémonie pontificale de couronnement » a eu lieu le 29 septembre 1971[1].
La communauté est d'inspiration catholique, mais n'est en communion ni avec l'Église de Rome, ni avec aucune Église canonique, et diffère théologiquement de celles-ci sur de nombreux points[1],[4]. Son chef actuel est Grégoire XVIII, « Serviteur de la Vraie Église de Jésus-Christ »[5].
Controverses
En 1999, une centaine de policiers ont pris d'assaut leur monastère très fermé de Saint-Jovite. Le coaccusé était Reynald Huot, alias Père André. En 2001, le ministère public a abandonné les accusations après que la défense a présenté une requête pour vice de procédure.
Les investigations sur de possibles abus sectaires durent depuis plus de trente ans. Ce groupe diffuse toujours sa doctrine par le biais des éditions et du site Magnificat.ca.
Ayant instauré l'ordination des femmes Jean-Grégoire XVII aurait nommé, avant de mourir, son "successeur" qui est une religieuse: Grégoria XVIII[4]. Mais en réalité, c'est bel est bien un homme (du nom de religion "Père Mathurin de la Mère de Dieu") qui lui succéda sous le nom de Grégoire XVIII[6] dont la cérémonie pontificale du couronnement a eu lieu 29 septembre 2012.
Notes et références
- Frédéric Luz, Le Soufre et l'Encens : enquête sur les Églises parallèles et les évêques dissidents, Paris, Claire Vigne, 1995, 319 + XVI p. (ISBN 2-906043-21-4)
- Vignot, Bernard, (1936- ...).,, Le phénomène des Eglises parallèles, Paris, Les Éd. du Cerf, , 127 p. (ISBN 978-2-204-08801-5, OCLC 708360774, notice BnF no FRBNF42265592, lire en ligne)
- Vernette, Jean., Dictionnaire des groupes religieux aujourd'hui : religions, Églises, sectes, nouveaux mouvements religieux, mouvements spiritualistes, Paris, Presses universitaires de France, 2001, ©1995, 252 p. (ISBN 978-2-13-052026-9, OCLC 56322322, notice BnF no FRBNF37658252, lire en ligne)
- « Quand le pape n’est plus à Rome : antipapes et sédévacantistes », sur Orbis.info @ Notes de Jean-François Mayer, (consulté le ).
- Ici un décret du 27 octobre 2019
- « Hiérarchie du Magnificat », sur magnificat.ca (consulté le )
Liens externes
- Site Internet
- Arrêt des procédures pénales contre les dirigeants de la secte
- Difficultés en Guadeloupe aussi, voir avant-dernier paragraphe de Qui sont les Apôtres
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