Antoine Barrillon de Morangis
Antoine Barrillon, chevalier, marquis de Morangis, est un magistrat français baptisé à Paris (Saint-Gervais), le [1],[2], décédé le [3]
Fils de Jean Barrillon de Morangis seigneur de Mancy (mort le ), conseiller au Parlement de Paris (1582), et de Judith de Mesmes, Antoine Barrillon est le frère aîné de Jean-Jacques de Barrillon. Il est l'un des dirigeants de la Compagnie du Saint-Sacrement.
Reçu conseiller au Parlement de Bretagne le , puis à celui de Paris le , il est reçu maître des requêtes ordinaires le [4]. Conseiller d'État par brevet du , il est nommé par commission datée du même jour directeur des finances[5], avec Étienne d'Aligre[6]
En 1625, il épouse Philiberte d'Amoncourt de Branges, morte sans postérité en : elle lui laisse ses fiefs (avec Montigny et Savigny), dont héritera leur neveu Jean-Paul Barrillon.
Après le décès d'Antoine Barrillon de Morangis, Gabriel Calloet-Kerbrat publia sous son nom des mémoires, qui sont essentiellement un appel à la création d'hôpitaux généraux[7].
Le pastelliste Robert Nanteuil a gravé un portrait de lui[8].
Notes et références
- La Nouvelle revue héraldique : historique et archéologique : organe du Conseil des héraldistes de France, 1936, p. 15
- Marie-Thérèse Hipp, « Notes » in Cardinal de Retz, Œuvres, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1984, p. 1294
- Amable Floquet, Études sur la vie de Bossuet jusqu'à son entrée en fonctions en qualité de précepteur du Dauphin (1627-1670), t. II, Paris, Firmin-Didot, 1855, p. 21 (lire en ligne).
- Pierre-Popoff, Prosopographie des gens du parlement de Paris, 2003, t. I, p. 298
- Michel Antoine, Le Cœur de l'État: surintendance, contrôle général et intendance des finances 1552-1761, 2003, p.235
- Pierre-Clément, Lettres, instructions et mémoires de Colbert, t. I (1650-1661), Paris, Librairie impériale, 1861, p. 98 (lire en ligne).
- Placet au Roy. Hospitaux généraux. Mémoires de feu M. Morangis, cet illustre, ce charitable, et intelligent conseiller d'État mort l'an 1672 adressez en forme de lettre par lui écrite trois mois avant son décès, à un sieur amy, qui a esté advocat général, pour le convier à continuer ses soins, pour l'établissement de ces hôpitaux généraux dans toutes les villes du Royaume, suivant l'édit vérifié de 1622, 1675. La Bibliothèque nationale de France possède également un Hôpitaux généraux fait à Paris 1677. Mémoire. Extrait des Mémoires de feu Monsieur de Morangis, s.l.n.d., in 4°
- Collection Robert Nanteuil, Département des livres rares de la bibliothèque de l'université de Princeton.
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