Anne-François-Victor Le Tonnelier de Breteuil

Anne-François-Victor Le Tonnelier de Breteuil (né à Paris le et mort à Rouen le ) est un ecclésiastique qui fut évêque de Montauban et député du clergé aux États généraux de 1789.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Le Tonnelier de Breteuil.

Anne-François-Victor Le Tonnelier de Breteuil
Biographie
Naissance
Paris
Décès
Rouen
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Évêque de Montauban
Autres fonctions
Fonction laïque
Député du clergé aux États généraux

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Anne-François-Victor est le fils de Claude Louis Charles Le Tonnelier de Breteuil (1697 † 1735), comte de Vaux et de Laure O'Brien (1697 † 1781) issue d'une famille d'émigrés jacobites irlandais. Il s'oriente très tôt vers l'état ecclésiastique. Après son ordination sacerdotale en 1752, il devient vicaire général au diocèse de Soissons. Il est ensuite grand vicaire dans l'archidiocèse de Narbonne.

Nommé évêque de Montauban fin 1762, il est confirmé le . Son sacre intervient le 24 février suivant par le cardinal Charles-Antoine de la Roche-Aymon archevêque de Reims. En 1765 il dote le diocèse d'un catéchisme commun. Il publie plusieurs mandements dont une Lettre pastorale sur les dangers de l'incrédulité et le , il est pourvu en commende de l'abbaye de Belleperche.

Lors de la convocation des États généraux de 1789, Mgr le Tonnelier de Breteuil est élu le 22 avril comme député du Clergé pour le pays de Rivière-Verdun, Gaure, baronnies de Léonac et Marestaing en Bas-Armagnac dans la généralité d'Auch. il fait partie de la minorité hostile aux innovations, et proteste, contre la réunion des trois ordres, le . Après l'adoption par l'Assemblée constituante de la constitution civile du clergé en 1790, Mgr le Tonnelier de Breteuil refuse son adhésion le et son diocèse est supprimé. Il est un des cosignataires de l'Exposition des principes, ainsi que "des protestations générales" de septembre 1791 contre les décrets de l'assemblée. Après la dissolution de cette dernière, il se retire en Normandie chez des particuliers. Il est arrêté à Rouen le avec ses logeurs et écroué. Il meurt dans la prison de la ville le . Il est néanmoins inscrit sur la liste des émigrés et ses biens sont confisqués[1].

Notes et références

  1. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, p. 396.

Bibliographie

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