Les anges portent du blanc

Les anges portent du blanc (嘉年华, Jiāniánhuá) est un film chinois réalisé par Vivian Qu, sorti en 2017. Le film est en sélection officielle à la Mostra de Venise 2017.

Les anges portent du blanc
Titre original 嘉年华
Jiāniánhuá
Réalisation Vivian Qu
Scénario Vivian Qu
Pays d’origine Chine
Genre drame
Sortie 2017


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il remporte les prix du meilleur film et de la meilleure actrice (pour Wen Qi) au Festival international du film d'Antalya 2017[1], et la Montgolfière d'argent au Festival des trois continents 2017[2].

Synopsis

Mia est une adolescente qui travaille dans un hôtel d'une petite ville du bord de mer. Elle est témoin de l'agression de petites filles par un homme.

Fiche technique

Distribution

  • Wen Qi : Mia
  • Zhou Meijun : Xiaowen
  • Shi Ke : l'avocate Hao
  • Liu Weiwei : mère de Xiaowen
  • Geng Le : père de Xiaowen
  • Wang Yuexin : Jian
  • Li Mengnan : le lieutenant Wang
  • Peng Jing : Lili

Sortie

Accueil critique

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,6/5, et des critiques spectateurs à 3,4/5[3].

Pour Clarisse Fabre du Monde, « Vivian Qu maîtrise le film de bout en bout, peut-être un peu trop, avec le risque de l'empêcher (un peu) de respirer. Mais c'est peut-être le but de la réalisatrice : nous montrer une Chine irrespirable, et pas seulement à cause de la pollution. »[4].

Pour Jacques Morice de Télérama, « Vivian Qu signe un second film qui ne manque pas d'audace. Corruption, trafics en tout genre, oppression des femmes maintenues dans l'ignorance, exploitées ou écartées du pouvoir : le tableau qu'elle brosse de la Chine patriarcale est accablant. C'est pourtant une sensibilité délicate qui domine et sert plusieurs intrigues tissées autour du même fait divers. »[5].

Pour Marie-Noëlle Tranchant du Figaro, « si les anges portent du blanc, c'est sur un fond très noir de corruption et de prédation où les victimes elles-mêmes sont piégées dans la violence rampante. Chacun a ses raisons de ne pas dénoncer, de ne pas secourir l'innocence bafouée. Cela donne un paysage social accablant, mais la mise en scène de Vivian Qu s'en arrache avec élégance, par sa photographie claire, son tempo plein d'alacrité, une grâce qui sait recueillir les pépites d'humanité. »[6].

Pour Céline Rouden de La Croix, « sur une trame s'inspirant des codes du thriller, elle livre dans ce film très abouti une critique féroce de l'évolution de son pays, en même temps qu'une galerie de portraits de femmes cherchant à se libérer de l'oppression d'un système qui en fait les premières victimes. [...] Il n'y a pas pour autant de point de vue moralisateur dans cette histoire et dans son épilogue. [...] En faisant de Mia la spectatrice passive de ce viol, c'est la responsabilité de la société chinoise et son hypocrisie que la réalisatrice cherche à interpeller. »[7].

Distinctions

Récompenses

Sélection

Notes et références

  1. (en) « News'Angels Wear White', 'Man of Integrity' win top Antalya Film Festival prizes », sur screendaily.com, (consulté le )
  2. « Nantes. Festival des 3 Continents : le palmarès de la 39e édition », sur Ouest France, (consulté le ).
  3. « Les anges portent du blanc », sur Allociné (consulté le ).
  4. Clarisse Fabre, « «Les anges portent du blanc » : quand la Chine lave plus blanc le crime sexuel », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. Jacques Morice, « Les anges portent du blanc », sur Télérama, (consulté le ).
  6. Marie-Noëlle Tranchant, « Les anges portent du blanc : les innocents aux mains sales », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. Céline Rouden, « « Les anges portent du blanc », l’innocence perdue de la Chine contemporaine », sur La Croix, (consulté le ).
  8. « Taiwanese thriller shines at Golden Horse awards », sur channelnewsasia.com, (consulté le ).
  9. « «Lemonade» de la Roumaine Ioana Uricaru remporte le Grand Prix », sur Le Matin, (consulté le )
  10. « Le film roumain "Lemonade" d'Ioana Uricaru remporte le grand prix de la 12ème édition du Festival international du film de femmes de Salé », sur HuffPost, (consulté le )

Liens externes

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