André Giresse

André Giresse est un magistrat français, né le à Moramanga (Madagascar)[1] et mort le à Boulogne-Billancourt[2].

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Biographie

Il est le fils de Jean Giresse, administrateur de la France d'outre-mer, et de son épouse née Yvonne Dussau[1].

Après avoir présidé la cour d'appel de Paris, il fut, de 1975 à 1985, président de la cour d'assises de Paris et, à ce titre, a prononcé, le , la dernière condamnation à mort d'un jury d'assises à Paris, à la fin du procès de Philippe Maurice, reconnu coupable de meurtre et de complicité de meurtre de deux policiers, et qui échappa à la guillotine après avoir été gracié par le président François Mitterrand le , quelques jours après son entrée en fonctions.

Sur le plan politique, après avoir quitté le Parti socialiste, où il avait milité durant une quinzaine d'années et après avoir, dans le même mouvement, quitté la magistrature en 1985, André Giresse se rapproche du Front national et, à ce titre, apporte son soutien aux candidatures successives de Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République, en 1988, 1995 et 2002. Il appartient aussi au comité de patronage de la revue Identité[3]. Il repose au cimetière de Boulogne-Billancourt.

Ouvrage

  • André Giresse et Philippe Bernert, Seule la vérité blesse : l'honneur de déplaire, Paris, Plon, , 436 p. (ISBN 2-259-01544-1 et 978-2259015448).

Références

  1. Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. Pascal Ceaux, « André Giresse, magistrat », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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