André Debry

André Debry, né le à Villers-Bocage[1] et mort le à Argenton-sur-Creuse, était l'un des derniers « poilus » de la Première Guerre mondiale.

Pour les articles homonymes, voir Debry.

Biographie

André Léon Alphonse Debry est le fils de Jean Baptiste Marie Debry, un instituteur adjoint de 24 ans et de son épouse Marie Léonie Devaux, 28 ans, institutrice[1].

André Debry a été mobilisé en et a choisi l'artillerie.

Il rencontre Marguerite Céline Pingand peu après la Première Guerre mondiale et l'épouse le dans le village du Nord de la France de Rosières-en-Santerre[1].

Le couple a eu trois enfants, Daniel, décédé à 84 ans, Sylviane décédée à 18 ans et Michel, vivant.[réf. nécessaire]

Ils ont également eu quatre petits-enfants et six arrière-petits-enfants.

Instituteur, puis professeur de mathématiques, devenu principal de collège à Bellac (Haute-Vienne), André Debry a pris sa retraite en 1957.

Son épouse Marguerite est décédée quatre mois après lui, en , âgée de 102 ans.

Records de longévité

André Debry, 107 ans, avait fêté le , avec sa femme Marguerite, âgée de 100 ans, leur 81e anniversaire de mariage. En revendiquant 207 ans à eux deux, les époux Debry avaient alors battu les Américains Herbert et Magda Brown, 205 ans à eux deux et 74 ans de vie commune, qui avaient été déclarés en « plus vieux couple marié au monde » en vie, par le Livre Guinness des records.

Après la mort d’André Debry, il ne restait plus que huit « poilus », tous centenaires, sur les 8,5 millions de soldats mobilisés durant la Grande guerre. Le dernier « poilu » français officiel, Lazare Ponticelli, est mort le à l'âge de 110 ans.

Décoration

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.