Andéramboukane
Andéramboukane est une ville et un cercle du Mali située dans la région de Ménaka et la région de Ménaka, au nord-est du Mali.
| Andéramboukane | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Mali
|
| Région | MENAKA |
| Cercle | Anderamboukane |
| Maire | Aroudeni Ag Hamatou (Adéma-Pasj) |
| Démographie | |
| Population | 18 688 hab. (2009) |
| Densité | 2,1 hab./km2 |
| Population précédent recensement | 11 038 hab. (1998) |
| Taux de croissance annuel moyen | 4.9 % |
| Géographie | |
| Coordonnées | 15° 25′ 21″ nord, 3° 01′ 24″ est |
| Superficie | 900 000 ha = 9 000 km2 |
| Localisation | |
Géographie
Andéramboukane est limitée au nord par la commune d’Inékar, au sud par la commune de Banibangou (Niger), à l’est par la commune d’Alata et à l’ouest par la commune de Ménaka.
La principale eau de surface est le lac permanent d’Andéramboukane. Il est situé à l’extrême sud de la vallée de l’Assakaraye qui l’alimente en eau toute l’année. Il constitue pour la commune un potentiel hydraulique. De la saison sèche à la saison pluvieuse, il couvre une superficie variable de 15 à 25 km² et contient de 30 à 90 millions de mètres cubes.
Histoire
- La commune d’Andéramboukane est créée en 1999[1].
- Lors de l'insurrection de 2012, à l'issue de la bataille d'Andéramboukane le , la ville passe sous le contrôle d'un groupe rebelle touareg, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), puis rapidement sous celui des mouvements islamistes comme Ansar Dine. À la suite de l'engagement militaire de la France en janvier 2013 dans le cadre de l'opération Serval, l'armée française, appuyée par celle du Mali, reprend progressivement la boucle du Niger et notamment Gao le 26 et . De manière coordonnée, le même jour un contingent de soldats tchadiens et nigériens, venus du Niger, reprennent Ménaka et Andéramboukane aux islamistes[2].
Notes et références
- Par promulgation de la loi no 26-059 du 4 novembre 1996.
- Les islamistes perdent encore du terrain dans 20 Minutes (édition suisse) le 28 janvier 2013.
- RFI : Mali: la maire de la commune d'Aderanboukane succombe à ses blessures
- MNLAMOV : Consternation face au décès tragique d’Aroudeiny Ag Hamatou
- (de) Site de Heubach
- Portail du Mali
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.