Ancienne église Sainte-Croix de Lyon
L'église Sainte-Croix de Lyon est un édifice religieux catholique détruit au XIXe siècle. Elle est l'église la plus septentrionale du groupe épiscopal lyonnais comprenant la cathédrale Saint-Jean et l'ancienne église Saint-Étienne, des restes de ses fondations sont visibles dans le parc archéologique attenant.
Ne doit pas être confondu avec Église Sainte-Croix de Lyon.
Ancienne église Sainte-Croix | ||||
![]() Jardin archéologique présentant les restes de l'église Sainte-Croix, à côté la cathédrale Saint-Jean. | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Rattachement | Archidiocèse de Lyon | |||
Géographie | ||||
Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Rhône | |||
Ville | Lyon | |||
Coordonnées | 45° 45′ 41″ nord, 4° 49′ 40″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire

Édifiée à l'époque mérovingienne, elle remplace une probable salle de réception avec un système de chauffage datant de l'antiquité tardive[b 1]. Au IXe siècle, l'évêque Leidrade reconstruit le groupe cathédral mais ne mentionne pas l'église Sainte-Croix[b 2] dont le vocable n'apparaît qu'à la fin du XIe siècle[b 1]. Reconstruite à l'époque carolingienne, elle a alors la forme d'une église de grande taille (19 mètres de large) à trois nefs et fermée d'une abside semi-circulaire. Sur la même emprise, l'église est ensuite reconstruite à la fin du XIe siècle puis entre 1444 et 1452. L'église romane du XIe siècle réutilisait les structures carolingiennes et était encore charpentée à l'exception de l'abside voûtée et renforcée par des contreforts[b 3]. Elle sert d'église paroissiale durant tout le Moyen Âge et est partiellement démolie au XIXe siècle, la nef étant englobée dans un immeuble du XIXe siècle, lui-même abattu dans les années 1970[a 1]. L'église avant sa destruction est connue grâce à différents plans et représentations : elle était extrêmement simple avec trois nefs et six travées prolongées par une abside polygonale pour un total de 45 mètres de long[b 3].
Elle a été l'objet de fouilles conduite par Jean-François Reynaud[1] lors d'un projet d'agrandissement du palais de justice, finalement abandonné au profit d'un parc archéologique exposant les fondations de la majeure partie de l'église Sainte-Croix, ainsi que l'ancien baptistère et les fondations du chœur de l'église Saint-Étienne.
Références
- Dominique Bertin, Jean-François Reynaud, Nicolas Reveyron, Guide des églises de Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, Lyon, 2000, 96 pages, (ISBN 2-84147-106-3)
- page 31
- Jean-François Reynaud, François Richard, « Le groupe épiscopal de Lyon, IVe-XVe siècles », in Lyon, primatiale des Gaules, La Nuée bleue, Strasbourg, 2011
- page 33
- page 37
- page 41
Autres références
- Voir notamment : Jean-François Reynaud, Le groupe épiscopal de Lyon : rapport de fouilles 1975, Lyon, Association lyonnaise de sauvetage des sites archéologiques médiévaux, 1975, 10 pages et Jean-François Reynaud, Lugdunum christianum : Lyon du IVe au VIIIe s. : topographie, nécropoles et édifices religieux, Paris, Édition de la maison des sciences de l'homme, 1998, 285 pages, (ISBN 2-7351-0636-5)
Voir aussi
Articles connexes
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