Alphonse Souchlaty-Poaty

Alphonse Souchlaty-Poaty, aussi appelé Alphonse Poaty-Souchlaty, né en 1941 à Diosso, est un homme politique congolais (République du Congo). Il a été plusieurs fois ministre (Finances et commerce) avant d’être nommé premier ministre de la République populaire du Congo du au , pendant la présidence de Denis Sassou-Nguesso.

Biographie

Alphonse Souchlaty-Poaty est né à Diosso (Boali) en 1941, d'Alphonse Souchlaty-Poaty l'Ancien (mort le ), ivoirier et voyageur, et d'Alphonsine Ndoko Ntondo.

Son père Alphonse Souchlaty-Poaty l'Ancien fut l'ami et le conseiller du roi Moe Poaty III. Ce dernier recueillit Alphonse Souchlaty-Poaty à la mort de son père en le traitant sur le même pied que ses propres enfants dont le prince Jean Barret[2]. Alphonse Souchalty rejoint plus tard, au village de Bondi, sa mère remariée avec son cousin, Olibre Taty Yoka, bûcheron et conteur, lequel l’élèvera comme son propre fils.

Carrière politique

Il a été ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises de 1984 à 1989. Après le quatrième Congrès ordinaire du parti congolais du travail (PCT) fin , il est nommé premier ministre le , succédant à Ange Édouard Poungui[3]. Après sa nomination, un nouveau gouvernement est nommé le . Après un peu plus d'un an en fonction, Souchlaty-Poaty démissionne le , au moment où le régime de parti unique du PCT est arrivé à sa fin[4],[5]. Il démissionne du PCT en même temps. Souchlaty-Poaty aurait été en désaccord avec Sassou Nguesso sur le cours politique du pays à prendre face à des impératifs généralisés de changement[5].

À l'élection présidentielle d' il a été le candidat de l'Union républicaine pour le progrès (URP) [6]. Plus tard, il rejoint l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et est élu comme l'un des vice-présidents du parti en , lors du premier Congrès extraordinaire de l'UPADS[7].

Alphonse Souchlaty-Poaty est également l'auteur de quelques livres, romans et essais[8]. Il est le père de l’écrivaine Prescillia Laurelle Poaty, née le dans la Maternelle Port-Royal à Paris pendant qu'il occupait le poste de premier ministre[réf. nécessaire].

Œuvre

  • Le Mayombe des profondeurs, roman, 2000.
  • L'Amour de l'Ange, roman, 2001.
  • Le Testament de l'oncle Tibou, roman, 2001.
  • Les Clés du paradis, roman, 2001.
  • L'Anti-Machiavel : essai sur une alternance politique sans violence, 2003.

Notes et références

  1. Notice de la BnF
  2. Jean-Paul Tedga, « Congo: Denis Sassou-Nguesso détourne les trésors spirituels et l’or noir du Kouilou », World Vision / Afrique Education, no 414, (lire en ligne, consulté le )
  3. "Aug 1989 - CONGO", Keesing's Record of World Events, Volume 35, August, 1989 Congo, Page 36842.
  4. John F. Clark, "Congo: Transition and the Struggle to Consolidate", in Political Reform in Francophone Africa (1997), ed. John F. Clark and David E. Gardinier, page 68.
  5. "CONGO PRIME MINISTER RESIGNS", Rocky Mountain News (nl.newsbank.com), 5 December 1990.
  6. Xavier Bienvenu Kitsimbou, "LA DEMOCRATIE ET LES REALITES ETHNIQUES AU CONGO", Université Nancy II, 26 octobre 2001, pg. 104.
  7. "Pascal Tsati Mabiala élu secrétaire général de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS)", Les Dépêches de Brazzaville, 29 December 2006.
  8. Alpha Noël Malonga, Roman congolais: Tendances thématiques et esthétiques, Éditions L'Harmattan, 1 février 2007, pg 180. en ligne.

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