Alphonse Bergerot
Alphonse Bergerot, né le à Bordeaux (Gironde) et décédé le à Esquelbecq (Nord) est un homme politique français.
Alphonse Bergerot | |
Fonctions | |
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Député de la 2e circonscription de Dunkerque | |
– (4 ans et 22 jours) |
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Prédécesseur | Lui-même |
Successeur | Henry Cochin (Union des droites) |
Député du Nord (scrutin majoritaire-proportionnel par département) | |
– (12 ans, 11 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Lui-même |
Successeur | Lui-même |
Député de la 2e circonscription de Dunkerque | |
– (5 ans, 4 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Louis Joos (Union des droites) |
Successeur | Lui-même |
Conseiller général du Nord (élu pour le Canton de Wormhout) | |
[1] – (25 ans, 11 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | François-Jacques Morael |
Successeur | Gustave Morael |
Maire d' Esquelbecq | |
– (56 ans) |
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Prédécesseur | Jean-Baptiste Adolphe Robyn |
Successeur | Charles Bergerot (Union républicaine et démocratique) |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Ferdinand Alphonse Bergerot |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux (Gironde, France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Esquelbecq (Nord, France) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Union des Droites |
Père | Auguste Jean Bergerot[2] |
Mère | Claire Verdier |
Conjoint | Claire Caroline Marie Huet |
Enfants | Charles |
Profession | Vérificateur des douanes |
Religion | Catholique |
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Maires d'Esquelbecq | |
Biographie
Fils d'un directeur des contributions indirectes, Louis Ferdinand Alphonse Bergerot entre dans l'administration des douanes en 1838, est nommé en Algérie en 1842 puis à Lille en 1846. Il démissionne en 1851 après un bon mariage et s'installe comme propriétaire terrien. Maire d'Esquelbecq en 1852, membre du conseil d'arrondissement en 1856, conseiller général du canton de Wormhout en 1869.
Candidat malheureux à une élection partielle en 1872, il fut plus heureux à l'élection partielle du , en remplacement de M. Joos, démissionnaire, et fut élu, comme conservateur, dans la 2e circonscription de Dunkerque par 6 669 voix, sur 11 463 votants et 14 679 inscrits, contre M. Claeys, candidat républicain, qui obtint 4 723 voix. Il siégea à droite.
Il fut réélu le , par 7 959 voix sur 9 327 votants et 14 851 inscrits, contre M. Claeys (427 voix), et le , au scrutin de liste, le 17e sur 20, par 161,430 voix sur 292 696 votants et 348 224 inscrits.
Il est le père de Charles Bergerot, également député et maire d'Esquelbecq après son père.
Œuvre
- « Vie de Saint-Folquin »[3].
Hommage
Une place d'Esquelbecq porte son nom.
Notes et références
- (en) « Annuaire statistique [afterw.] Annuaire du département du Nord. An xi-1890 : Nord dépt : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
- « Généalogie de Louis Ferdinand Alphonse BERGEROT », sur Geneanet (consulté le ).
- Mr Bergerot, « Vie de Saint-Folquin », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1855, p 90 à 131, lire en ligne
Sources
- « Alphonse Bergerot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Alphonse Bergerot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
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