Alexa (Internet)
Alexa Internet est une entreprise basée à San Francisco, fondée en . Elle appartient au groupe Amazon. Son site web est principalement connu pour fournir des statistiques sur le trafic du Web mondial.
Pour les articles homonymes, voir Alexa.
Alexa Internet, Inc. | |
Création | 1994 |
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Dates clés | 1997 : Lancement de la barre d’outils Alexa 1999 : Rachat par Amazon.com |
Fondateurs | Brewster Kahle, Bruce Gilliat |
Personnages clés | Bruce Gilliat Niall O’Driscoll (CEO) Dave Sherfesee (Vice-Président Ingénierie) Don Whitt (Vice-Président Opérations) Geoffrey Mack (Manager Produits) Greger Orelind (Manager Web Services) |
Forme juridique | Entreprise dotcom. |
Siège social | San Francisco, Californie États-Unis |
Actionnaires | Amazon |
Activité | Analyse du trafic du Web |
Produits | Alexa Toolbar, Alexa Web Search, Alexa Web Information Service |
Société mère | Amazon.com |
Site web | alexa.com |
Opérations et histoire
Alexa Internet a été fondé en 1996 par Brewster Kahle et Bruce Gilliat[1]. La société met à disposition une barre d’outils proposant à l’internaute un guide de navigation basé sur les habitudes de trafic de sa communauté d’utilisateurs. Alexa propose également des éléments de contexte sur chaque site visité : par qui il a été enregistré, sa vitesse de téléchargement, le nombre de liens qui pointent sur lui, les autres sites visités, etc.[2] Les ingénieurs d’Alexa, associés à Internet Archive, ont créé la Wayback Machine, sorte de machine à remonter le temps. Elle indexe à intervalle régulier les pages des sites internet depuis leur création. Tout internaute y a accès[3],[4].
En 1999, Alexa a été rachetée par Amazon.com pour environ 250 millions de dollars sur le marché boursier[5].
Le siège social de l’entreprise est situé dans le Building 37 du Presidio de San Francisco.
Alexa a signé un partenariat avec Google au printemps 2002 et avec l’Open Directory Project en [6]. Live Search a remplacé Google en tant que fournisseur de résultats de recherche en [7]. En , Alexa a commencé à utiliser sa propre plate-forme de recherche pour produire ses résultats. En , Alexa a lancé Alexa Image Search. Développée en interne, elle est la première application d’envergure à être construite sur leur plate-forme web. Aujourd’hui, Alexa est surtout un moteur de recherche, un annuaire web basé sur Open Directory et un fournisseur d’informations sur les sites internet du Web.
Alexa fournit également les informations sur les sites web pour le moteur de recherche A9.com, propriété du groupe Amazon.com.
En , Alexa a ouvert son index de recherche approfondie et ses services d’indexation à d’autres programmes, grâce à un ensemble de services web et d’API très complet. Ceux-ci peuvent être utilisés, par exemple, pour construire des moteurs de recherche verticaux qui peuvent fonctionner sur les serveurs d’Alexa ou ailleurs. Cas unique, leur plate-forme de recherche web donne aux développeurs l'accès aux données brutes les concernant, récoltées par leurs robots d’indexation. En , Alexa a modifié ses API pour que les comparaisons soient limitées à trois sites, que les graphiques intégrés de taille réduite soient visualisés avec Adobe Flash et pour introduire des images de publicité BritePic obligatoires[8].
En , un procès a opposé Alexa à Hornbaker pour violation de propriété intellectuelle[9]. Lors du procès, Alexa allégua que Hornbaker volait les graphiques de trafic à des fins de profit et que le principal objet de son site était de publier les graphiques générés par les serveurs d’Alexa[10],[11]. Hornbaker enleva le terme Alexa du nom de son service le [12].
Avril 2008 : le nouveau classement d'Alexa
Alexa réalise un classement pour tous les sites du web mondial, appelé « traffic rank »[13]. Le Web comptait 166 millions de sites internet en (source : Netcraft). Alexa fournit des données chiffrées pour les sites classés dans les 25 premiers millions.
Le classement d'Alexa est réalisé en fonction du nombre de visiteurs uniques et du nombre de pages vues par chaque visiteur. Le calcul de cette moyenne sur les trois derniers mois donne le « traffic rank » d'Alexa.
Calcul des extensions
Toutes les extensions d'une adresse internet sont prises en compte et sont comptabilisées pour le même site. Pour un site dont l'adresse serait « gone.com », tous les visiteurs de « gone.com/yes » ou « no.gone.com » sont cumulés et comptabilisés pour le même site, soit « gone.com ». Si un site possède différentes extensions telles que « .com », « .fr » ou « .org » ou qui bénéficie d'adresses différentes qui toutes mènent à un seul site au contenu identique, ses visiteurs sont cumulés et comptabilisés pour le même site.
Jusqu'en , Alexa tirait ses données des utilisateurs de sa barre d’outils pour Internet Explorer et de ses volets à intégrer à Mozilla et à Netscape. En plus de sa propre extension (la barre de statut Sparky mise à disposition en ), il existe d’autres extensions qui exploitent les données d'Alexa.
Le nouveau classement
En , Alexa a introduit un nouveau mode de calcul[14] de son « traffic rank ». Les sources des données ont été multipliées afin de fournir une indication affinée de la popularité d'un site. Le classement d'Alexa ne se fait donc plus uniquement sur la base des données relevées à l'aide de sa barre d'outils (l'Alexa toolbar). Ce nouveau classement devrait permettre de réduire un certain nombre d'erreurs.
Controverses autour du classement et de la barre d’outils d’Alexa
Il reste un questionnement quant à la représentativité de la base d’utilisateurs d’Alexa par rapport à un comportement typique d'internautes. Si la base d’utilisateurs d’Alexa est un bon échantillon statistique de la population d’internautes (c'est-à-dire un échantillon aléatoire de taille suffisante), alors le classement d’Alexa devrait être relativement précis. En réalité, on ne sait pas grand-chose sur l'échantillon du fait que les utilisateurs se sélectionnent eux-mêmes, en choisissant d'installer ou non le logiciel de suivi (opt-in), et qu'il serait possible d'améliorer de façon significative le classement de sites peu populaires, en faisant leur page d'accueil par défaut, en échangeant du trafic de consultation web avec d'autres webmestres ou en demandant aux utilisateurs d'installer la barre d’outils Alexa. Toutefois, ces critiques sont souvent anecdotiques, sans statistiques ou autre preuve à l'appui.
D'autre part, les éditeurs de logiciels antivirus ont été amenés à évaluer la barre d'outils d'Alexa. Symantec classe celle-ci dans les logiciels de pistage (trackware)[15] et McAfee la range dans les logiciels publicitaires (adware), comme « programme potentiellement indésirable »[16]. Le service McAfee Site Advisor note comme sûr (green) le site d'Alexa, ne trouvant « aucun problème important », mais prévient au sujet d'une « petite fraction des téléchargements, que certaines personnes considèrent être des logiciels publicitaires ou autres programmes potentiellement indésirables »[17].
Sites Web les plus visités
Évolution des sites les plus visités entre le [18] et le [19] selon Alexa.com :
Rang | Le 17 juin 2020 |
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1 | google.com |
2 | youtube.com |
3 | Tmall.com |
4 | facebook.com |
5 | qq.com |
6 | baidu.com |
7 | Sohu.com |
8 | Login.tmall.com |
9 | taobao.com |
10 | 360.cn |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alexa Internet » (voir la liste des auteurs).
- (en) « ALEXA Internet Donates Archive of the World Wide Web To Library of Congress »,
- (en) Keith Dawson, « Alexa Internet opens the doors »,
- Moteur de recherche dans une gigantesque base de données de plus de 85 milliards de pages web historisée par Internet Archive
- (en) « Internet Archive Frequently Asked Questions »
- (en) Adam Feuerstein, « E-commerce loves Street: Critical Path plans encore »,
- (en) « Alexa History »
- (en) Elizabeth Montalbano, « Amazon dumps Google for Windows Live »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
- Amit Agarwal, « Alexa Traffic Charts Now Include Advertising », (consulté le )
- « Northern California District Federal court Case number - C 07-01715 RS »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )[PDF]
- Alan Graham, « Amazon sues Alexaholic…everyone loses! », (consulté le )
- (en) Alan Graham, « Amazon sues Alexaholic...everyone loses! », sur ZDNet (consulté le )
- Pete Cashmore, « Amazon sues Statsaholic…Web as Platform is Bullsh*t », (consulté le )
- (en-US) « How are Alexa’s traffic rankings determined? », sur Alexa Support (consulté le )
- Announcement sur alexa.com
- « Trackware. Alexa — Symantec.com », (consulté le )
- « Adware-Alexa » [archive du ], (consulté le )
- « Alexa.com: Web Safety Ratings », McAfee SiteAdvisor (en), (consulté le )
- (en) Alexa Top 500 Sites « Copie archivée » (version du 23 juillet 2018 sur l'Internet Archive)
- (en) [http://www.alexa.com/topsitesAlexa Top Sites]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
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