Ahmed Haroun (homme politique)

Ahmed Mohammed Haroun, ou Ahmad Harun (en arabe : أحمد هارون), né en 1964 au Kordofan-Septentrional, est l'un des six Soudanais mis en accusation par la Cour pénale internationale dans le cadre de son enquête sur les crimes commis au Darfour. Haroun est recherché pour crime de guerre et crime contre l'humanité.

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En dépit de la pression internationale sur le gouvernement soudanais, Haroun a été ministre d'État aux affaires humanitaires jusqu'en , date à laquelle il a été nommé gouverneur du Kordofan-Méridional.

En , il est nommé pour mener une enquête sur les violations des droits humains au Darfour.

Le , il devient président du parti Congrès national[1].

Enquête de la Cour pénale internationale

Haroun est présumé avoir recruté et armé les milices Janjawid et d'avoir incité des attaques contre les populations civiles.

Un mandat d'arrêt est délivré le par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale. Il est recherché pour vingt chefs de crime contre l'humanité et pour vingt-deux chefs de crimes de guerre[2].

En mai 2021, Ahmed Haroun, exprime son souhait d'être transféré devant la CPI[3].

Le , le Conseil des ministres du Soudan annonce la remise prochaine d'Haroun, d'Abdel Rahim Mohamed Hussein et d'Omar el-Bechir à la CPI[4].

Notes et références

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