Agencourt

Agencourt est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cet article possède un paronyme, voir Agincourt.

Agencourt

L'église Notre-Dame.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges
Maire
Mandat
Gilles Seguin
2020-2026
Code postal 21700
Code commune 21001
Démographie
Population
municipale
462 hab. (2018 )
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 44″ nord, 4° 58′ 54″ est
Altitude Min. 209 m
Max. 237 m
Superficie 4,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nuits-Saint-Georges
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Agencourt
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Agencourt
Géolocalisation sur la carte : France
Agencourt
Géolocalisation sur la carte : France
Agencourt

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Agencourt
    Nuits-Saint-Georges Boncourt-le-Bois
    Quincey Gerland

    Urbanisme

    Typologie

    Agencourt est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nuits-Saint-Georges, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 5 941 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (8,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de la localité se compose du nom de personne germanique Egin, et du bas latin curtis, qui signifie « cour de ferme, ferme fortifiée ». D’où le sens global de «  ferme d'Egin ».

    Histoire

    Les archéologues estiment que la fondation d'Agencourt date de l'époque gallo-romaine, en faisant le rapprochement avec l'existence du site archéologique gallo-romain des Bollards, situé près de Nuits-Saint-Georges.

    Mais la première mention écrite d'Agencourt date de l'an 1110, dans le Cartulaire de Cîteaux.

    Agencourt est apparue sur la voie romaine d'Agrippa, qui relie Lyon à Trèves, ce qui en a fait un lieu de commerce et de passage.

    L'église d'Agencourt a été construite au XIIIe siècle. Il est également fait l'hypothèse que le château d'Agencourt existait déjà au XIIIe siècle, car Hugues IV de Bourgogne aurait échangé son domaine de Cussigny avec celui d'un de ses vassaux installé à Agencourt en 1268, afin de pouvoir bénéficier des vignes d'Agencourt et de la forêt giboyeuse de Cîteaux.

    Mais là encore, la première trace écrite du château est plus tardive. Il est fait mention d'une forteresse à Agencourt en 1470.

    Durant tout le XVe siècle et jusqu'en 1566, Agencourt est dirigée par la famille de Guillaume de Vichy. Puis à la fin du XVIe siècle, le contrôle passe à Jean puis Guillaume des Bruyères, les lieutenants de bailliage de Nuits (ancien nom de Nuits-Saint-Georges). Puis au XVIIe siècle, la famille Saint-Martin d'Agencourt devient la famille seigneuriale du village, et transforme le château en relais de chasse. Le roi Louis XIII y fera une halte afin d'aller chasser dans la forêt de Cîteaux.

    En 1718, la maison Moron est construite, afin d'accueillir de nouveaux nobles dans le village.

    Héraldique

    Blasonnement :
    "De vair de quatre tires, au pal de gueules chargé d'un pal d'or, surchargé d'un clocheton à deux cloches d'argent, maçonné de sable".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Jean Detain    
    mars 2008 mars 2014 Alain Courteaux    
    mars 2014 En cours Gilles Seguin   Cadre supérieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2018, la commune comptait 462 habitants[Note 3], en augmentation de 5,72 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    150192203167174167173172156
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    176207202243281286292269300
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    273257245232224231224229181
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    183236268361422400395433460
    2018 - - - - - - - -
    462--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Nuits-Saint-Georges », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Château (ancien) », notice no PA00112756, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Liens externes

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