Aéris (compagnie aérienne)

Aéris, anciennement Air Toulouse et Air Toulouse International, (code OACI : AIS ; code IATA : SH) était une compagnie aérienne charter française basée à Toulouse.

Aéris (anciennement Air Toulouse)

"La compagnie qui vous aime"[1]

AITAOACIIndicatif d'appel
SHAISFrance Charter
Repères historiques
Date de création 1969
Date de disparition 2003
Fondateur Jean-François Félix et Charles-Henri Rossignol
Généralités
Basée à Aéroport de Paris-Orly
Autres bases Aéroport de Brest
Taille de la flotte 7
Siège social Toulouse, France
Société mère DSP Partners (38%)
Société sœur Alter Bail Aviation[2]
Filiales Westair[3]
Effectif 310 (2002), 420 (2003)
Dirigeants Charles-Henri Rossignol
Site web www.aeris.fr'"`uniq--ref-00000007-qinu`"'
Données financières
Chiffre d'affaires 135 M€ (2002)

Histoire

1969 : Air Toulouse

Créée en 1969[5],[6] sous le nom de Air Toulouse (code IATA : SH, code OACI : TLE, indicatif d'appel : Air Toulouse), la compagnie commençait ses opérations à l'aide d'un Beechcraft 58 Baron immatriculé F-GALL , un Beechcraft 95C immatriculé F-BUTZ et un Cessna 402B F-BXOK (1975)[7] comme petite compagnie de taxi aérien[8].

1989 : Air Toulouse International (ATI)

Air Toulouse changeait de nom en 1989 pour devenir Air Toulouse International[9].

Viiendra une première Caravelle 10B en 1990 (immatriculée F-BJEN de EAS Europe Aéro Services)[10] qui effectuait les lignes vers Londres et Manchester au départ de Toulouse et des vols charters. Six autres Caravelle suivront entre 1991 et 1999. En 1993, la compagnie louait un Embraer EM-110 Bandeirante immatriculé F-GESB jusqu'en 1997 affecté à la ligne Toulouse-Barcelone. ATI rentrera en flotte progressivement dès 1995 jusqu'à 6 Boeing 737-200.

En 1997, Air Toulouse International desservait en Boeing 737-200[11], hors trafic charters, au départ de Toulouse les villes de Ajaccio, Barcelone, Bastia, Lyon, Marseille, Dakar, Lisbonne et Ténérife, au départ de Lourdes/Tarbes vers Paris/CDG, au départ de Bordeaux vers Dakar, au départ de Lyon vers Porto, Lisbonne, Dakar et Toulouse et au départ de Marseille vers Dakar, Lisbonne et Toulouse[11].

Statistiques passagers d'Air Toulouse International[12]:

199719981999
510 34252 76917 247

1999 : Aéris

La compagnie prendra le nom d'Aéris en après son rachat par une société mixte dirigée par Jean-François Félix et Charles-Henri Rossignol, tous deux adossés à un fonds de placement basé à Philadelphie, DSP Partners, qui détient 38 % du capital[13].

La compagnie abandonne les Boeing 737-200 d'Air Toulouse pour des 737-300 plus modernes et respectant les nouvelles réglementations européenne sur la pollution et le bruit des avions.

À partir du mois de , Aéris se consacre uniquement à des vols charters internationaux moyens et long-courriers au départ des aéroports de Toulouse, Marseille, Nantes et Paris pour des agences de voyage comme FRAM.

Statistiques passagers d'Aéris et Aéris Express[14]:

19992000200120022003
159 720411 8704 158678 922826 237

2001: Westair

Aéris prend le contrôle du voyagiste brestois Westair[15], une compagnie présidée par Jean-Louis Azé et qui réalise 90 % de son activité en commercialisation (distribution d'aérien) notamment en exploitant la ligne Brest-Toulon entre autres et 10 % en termes d'assemblage de produits pour le compte de voyagistes comme Salaun Voyages, Leclerc Voyages ou CMB Voyages.

2003 : Aéris Express

À la suite du dépôt de bilan d'Air Lib au début de 2003, Aéris récupère des créneaux laissés libres au départ d'Orly-Sud[16], et lance une activité à bas prix sous le nom d'Aéris Express.

Au mois de , au départ de Paris-Orly, Aéris décolle pour Toulouse, Tarbes et Perpignan. Puis en , Nice et Toulon rejoignent les escales de la jeune Compagnie[17].

Malgré des tarifs attractifs (à partir 29 ), Aéris Express n'arrive pas à remplir ses vols[18], se retrouvant devant d'énormes difficultés financières, une procédure de redressement judiciaire est alors engagée.

La compagnie est placée en liquidation judiciaire[19] le [20] par le tribunal de commerce de Toulouse et cessera toute activité faute de repreneur[21].

Flotte

À sa liquidation, la compagnie disposait de 5 appareils de type Boeing 737 pour les vols moyen-courrier et de 2 Boeing 767 pour réaliser les vols long-courrier[22].

Logotypes

Galerie photographique

Références

  1. « Aérien. Nuages lourds dans le ciel d'Aéris », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  2. https://www.lesechos.fr/1998/12/air-toulouse-vient-detre-placee-en-periode-dobservation-pour-six-mois-805114
  3. https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20020401&article=4202659&type=ar
  4. http://www.journaldunet.com/0208/020823aeris.shtml
  5. « Air Toulouse »
  6. « Air Toulouse Int'l Remembered », sur www.ruudleeuw.com (consulté le )
  7. « Immatriculation F-BXOK Air Toulouse page 84 »
  8. Pgf1, « LFMP NEWS actualités de Perpignan-Rivesaltes: 16 MAI 2014:EAS, MOLDAVIAN... », sur LFMP NEWS actualités de Perpignan-Rivesaltes, (consulté le )
  9. https://www.aerotransport.org/php/go.php?query=operator&qstring=Air+Toulouse+International&where=24068&luck=
  10. « ATDB.aero aerotransport.org AeroTransport Data Bank », sur www.aerotransport.org (consulté le )
  11. https://airline-memorabilia.blogspot.com/search/label/Air%20Toulouse
  12. « Bulletin Statistique du trafic aérien commercial - 1997 - 2017 = AIR TOULOUSE INTERNATIONAL 1997-1999 »
  13. http://www.sud-aerien.org/spip.php?article389
  14. « Bulletin Statistique du trafic aérien commercial - 1997 - 2017 = AERIS 1999-2003 »
  15. La Dépêche du Midi, « Aéris ne connaît pas la crise », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
  16. William Ramarques, « Les créneaux d’Air Lib attribués essentiellement à des low cost » , sur actionco.fr, (consulté le ).
  17. Jean-François Félix et Charles-Henri Rossignol
  18. Cédric Mathiot, « Aeris voit ses derniers espoirs s'envoler », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Aeris en liquidation judiciaire : les vols au départ de Brest suspendus depuis minuit », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  20. http://www.senat.fr/rap/a03-075-19/a03-075-1923.html
  21. LEMOINE Patrick, « La compagnie Aéris définitivement clouée au sol », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
  22. La Dépêche du Midi, « Aéris veut devenir la deuxième compagnie française », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
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