Adrien Van Helden

Biographie

Entré comme volontaire dans le régiment d'infanterie de Holstein en mars 1762, Adrien Van Helden passe dans le génie comme officier le [1]. Lieutenant ingénieur en 1768 puis capitaine ingénieur en 1779, il est en , aide-de-camp à l'état-major du général Du Moulin, qui commande le corps du génie des Provinces-Unies[1]. Repassé dans l'infanterie comme major du régiment d'Ouderweiter, il combat en 1787 le stathouder[1], et doit se réfugier en France après l'échec du soulèvement[2].

Entré au service de la France dans le régiment Royal-Liégeois comme major, il est blessé lors de l'affaire de Nancy en 1790[2]. Lieutenant colonel le , il passe comme adjudant-général à l'armée du Rhin le et est promu maréchal de camp le [2]. Passé à l'armée des Vosges, le général Custine lui confie le commandement de la garnison française de Francfort-sur-le-Main . Il est fait prisonnier lors de l'assaut mené par les troupes prussiennes et hessoises le 2 décembre[3].

Il retourne au service de la République batave en 1796 et est fait lieutenant général le [2]. Il occupe divers commandement territoriaux et de défense des côtes jusqu'à sa retraite, le [2].

Notes et références
  1. Six 1934, p. 530
  2. Six 1934, p. 531
  3. Vincent Cuvilliers, « Les causes de la prise de Francfort sur le Main, prise en moins de deux heures lorsqu’elle était défendue par les troupes de la République française ». Récits et témoignages sur la prise de Francfort-sur-le-Main par les troupes prussiennes le 2 décembre 1792., dans Annie Crépin, Bernard Gainot et Maxime Kaci (dir.), Villes assiégées dans l'Europe révolutionnaire et impériale, Paris, Société des études robespierristes, avril 2020, 184 p. (collection « Études révolutionnaires »).

Bibliographie
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, Paris, Saffroy,
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