Adrien-Nicolas Piédefer,marquis de La Salle

Adrien Nicolas Piédefer, marquis de la Salle, ou Lasalle, comte d’Offrémont, né le à Paris, mort le à Paris, est un général, dramaturge et romancier français de la Révolution et de l’Empire.

Adrien Nicolas Piédefer de la Salle
Lasalle

Naissance
Paris
Décès  83 ans)
Paris
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17501810
Distinctions Commandeur de la Légion d’honneur

État de services

Il entre en service le , comme lieutenant en second au régiment du roi, et il est nommé capitaine le , au régiment de Thianges dragons. En 1756, il fait partie du camp de Paramé, près de Saint-Malo, et il sert au Havre l’année suivante, lorsque la flotte anglaise se présente pour tenter un débarquement.

Attaché à l’armée du Bas-Rhin, lors des campagnes de 1759 et 1760, il se fait remarquer par Monsieur d’Armentières, qui l’emploi comme volontaire dans l’état-major de son armée. Il participe au siège de Münster, où il sert deux fois dans la tranchée, se trouve à l’attaque de nuit de cette place, et y est enterré par l’éboulement qu’un boulet fait à la crête de la tranchée, et il a la lèvre contusionnée par un caillou. Chargé ensuite de l’investissement de Lippstadt, puis après la bataille de Minden du , du détail de la réserve de Monsieur de Maupeou, il rassemble en trois jours, avec 76 dragons, 1 200 voitures du pays, et parvient à sauver tous les magasins de farine et de grains que nous avons sur la Lippe, à Lienen, Altenberge et Dorsten.

Retourné devant Münster en , il est cité en exemple dans la « Gazette d’Utrecht » à l’occasion de l’attaque d’albachten albachten (de), pris et repris plusieurs fois, s’empare de Dorsten, à la tête de 100 dragons et fait plusieurs prisonniers. En 1760, il se distingue à l’affaire des gorges de Zierenberg, et il se trouve aux batailles de Corbach le et de Kloster Kampen le . De retour en France fin 1761, il quitte le service.

Le , il reprend du service, comme capitaine au régiment provincial d’Argentan, puis il passe major au régiment provincial d’Abbeville à sa formation le , et il est réformé l’année suivante. Le , il commande le bataillon de garnison de Vermandois, et il devient lieutenant-colonel le , avant de démissionner le , avec une pension de 200 livres.

Le , il est nommé commandant de la milice parisienne et des troupes alors réunies dans la capitale sous les ordres du général Lafayette. Il est promu maréchal de camp le , et il est admis à la retraite le suivant avec une pension de 2 000 francs.

Le , il est envoyé à Saint-Domingue, pour y commander la province de l’Ouest, et le , il prend les fonctions de gouverneur général de l’île par intérim lors de la destitution d’Esparbès.

De retour en France le , il est arrêté à Brest sur ordre du représentant du peuple Prieur, et il est remis en liberté le suivant, puis réintégré dans son grade le . Il est admis à la retraite le .

Le , il obtient le commandement des quatre compagnies de vétérans en service auprès du Directoire. Le , il passe capitaine en premier de la 249e compagnie de vétérans, et en , il est nommé chef de brigade de la 4e demi-brigade de vétérans. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . Il est admis à la retraite le .

Franc-maçon, il est membre de la loge de Paris des Neuf Sœurs du Grand Orient de France[1].

Il meurt le , à Paris.

Références

  1. Louis Amiable et Charles Porset, Une loge maçonnique d'avant 1789, la loge des Neuf Sœurs : étude critique, Paris, Les Éditions Maçonniques de France, .
  • Armand Corre, Les Papiers du général A. N. de La Salle, Saint-Domingue 1792-93 : Notice sur le général A.-N. de La Salle Adrien-Nicolas Piedefer, Imprimerie C. Cotonnec, (lire en ligne).

Sources

Liens externes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
  • Portail du théâtre
  • Portail de la littérature française
  • Portail d’Haïti
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.