Adelaide Kemble

Adelaide Kemble, née en 1814 à Londres et morte le à Warsash (en), est une cantatrice anglaise.

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Biographie

Adelaide Kemble naît en 1814 à Londres[1]. Elle est la fille de Charles et de Maria Theresa Kemble[2], et la sœur de Frances Anne Kemble (dite Fanny)[3]. Elle reçoit de son père et d’un bon maître de chant une éducation analogue à cette carrière[4]. Elle est instruite pour être chanteuse de concert, sans aucune ambition de la scène[3].

Selon Fétis, en 1831, ayant à peine accompli sa seizième année, elle débute, dans des arrangements d’opéras anglais, au théâtre de Covent-Garden, dont son père est directeur[5]. Selon Bitard, elle paraît à Londres pour la première fois, à l'âge de 17 ans, dans le festival d'York, en 1834, mais sans produire grand effet[3].

Engagée ensuite au théâtre de Drury Lane, elle y chante pendant deux ans, puis donne des concerts dans les villes de province et partout se fait applaudir[5]. En 1836, elle fait un voyage en Allemagne, brille à Prague pendant deux saisons, et, deux après, chante dans quelques concerts à Paris[5]. Arrivée en Italie au commencement de 1839, elle chante, dans la même année, au théâtre de la Scala de Milan, à la Fenice de Venise (dans Norma[3]) et à Trieste[5]. En 1840, elle est engagée au théâtre de Mantoue, puis elle se rend à Naples, où elle chante avec succès pendant le carnaval de 1841[5]. Elle joue aussi à Padoue et Bologne[3].

Selon Fétis, elle est rappelée en Angleterre pour y tenir l’emploi de prima donna de l’opéra anglais[5]. Mais selon Bitard, elle est rappelée à Londres par une maladie grave dont son père venait d'être frappé, en 1841[3].

La même année elle joue Norma à Londres et confirme sa réputation en 1842, elle chante successivement Figaro, la Sonnambula, Semiramide, il Matrimonio segreto, et divers autres œuvres[3].

Au commencement de 1842, elle part ensuite pour Dublin[5]. C'est là qu’elle inspire un amour passionné à un gentilhomme espagnol de grande maison, qui jouit d’une fortune très considérable, et qu’elle devient marquise de Caza Barguiller y Sartorio[5]. Le dernier concert où elle chante est donné à Dublin, le [5].

En 1843 elle épouse Edward John Sartoris (en)[6], et abandonne la scène[3]. Elle publie Une Semaine dans une maison de campagne française (A Week in a Freuch Country house, 1867)[3].

En , son fils, Algernon Charles Sartoris, épouse la fille du président Grant[6].

Elle meurt le à Warsash (en)[1].

Références

Annexes

Bibliographie

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Liens externes

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