Adelaide Cabete

Adelaide de Jesus Damas Brazão Cabete connu sous le nom d'Adelaide Cabete née le à Alcáçova et morte le à Lisbonne est une des principales féministe portugaise du début du XXe siècle. Elle prend une part active dans l'instauration de la République portugaise. Médecin obstétricienne, gynécologue, franc-maçonne, publiciste, militante pacifiste et avocate de causes humanistes, elle est à l'origine de la création du Conseil national des femmes portugaise avec lequel, elle revendique des droits civiques et sociaux pour les femmes.

Biographie

Adelaide Cabete est d'origine modeste, elle est la fille d'Ezequiel Duarte Brazão et Balbina dos Remédios Damas, elle participe des son plus jeune âge à des travaux arboricole et de domestique dans les maisons bourgeoise d'Elvas. Elle épouse un sous-officier de l'armée, Manuel Fernández Cabete, un républicain qui l'aide dans ses travaux ménagers et l'incite à l'activisme républicain et féministe, en l’encourageant à étudier pour. En 1889 à vingt-deux elle obtient l'examen de l'enseignement primaire et en 1894, elle est élève dans le secondaire.

En 1895, ils déménagent et s'installent à Lisbonne, où elle s'inscrit l'année suivante dans la « Escola médico-Cirúgica ». À 32 ans en 1900, elle soutient une thèse de doctorat sur « la protection des femmes enceintes pauvres comme moyen de promouvoir le développement physique des nouvelles générations »[1]. Elle se spécialise en obstétrique et gynécologie et ouvre une officine dans un quartier de Lisbonne (Baixa pombalina).

Franc-maçonnerie

Initié le 1er mars, 1907, au sein de la loge féminine Humanidade no 276 au Rite écossais ancien et accepté et par la suite au Rite français, elle choisit de porter symboliquement le nom de Louise Michel en l'honneur de l'anarchiste française, franc-maçonne comme elle. Sa loge travaille sous les auspices du Grand Orient lusitanien jusqu'en 1914. Elle est admise dans les hauts grades et reçoit le 18e du REAA le . Entre 1920 et 1923, plusieurs débats remettent en cause l'autonomie des loges féminines au sein de l'obédience, malgré le soutien de plusieurs loges masculines, l’égalité de traitement entre loges féminines et masculines est aboli, les instances de l'obédience demande alors à la loge Humaninade de se constituer en loge d'adoption sous tutelle d'un loge masculine.

Après cet acte de régression et après avoir été vénérable maître d'Humanidade (exclusivement féminin), elle quitte l'obédience et demande au Suprême conseil du Droit Humain en France de lui octroyer un patente de fondation de la Fédération portugaise du Droit humain. Le , Le grand maitre, président du Droit humain international, confie à la sœur Adélaide Cabete la patente de création de la fédération et procède à l'installation de la loge « Le Droit humain n°776 Humanidade » à l'orient de Lisbonne[2].

Publications

  • 1908a. “A Mulher e a religião”. Almanach Democrático, 22-23
  • 1908b. “A Tribuna Feminina: Protecção às mulheres grávidas pobres”. A Republica, 12 de septiembre
  • 1925. “Amamentação Maternal”. Alma Feminina 3, jul-set. 19-22
  • 1928. “O ensino da puericultura na escola infantil”. Alma Feminina, marzo-abril. 10-13
  • 1929. “Eugénica e Eugenética”. Tesis presentada al 2º Congreso Nacional Abolicionista, Lisbonne. [Artegráfica, 1]
  • 1931. “Selecção Humana”. Alma Feminina 3, 4, marzo y abril; 5 y 6, mayo-junio, 20-22; 7 y 8, julio-agosto, 27-28

Notes et références

  1. (pt) Publicado em Lisboa pel Tipografia Matos, Pereira & Pinheiro em 1900
  2. (pt) « Breve Historia de la Orden Masónica "Le Droit Humain" en Portugal », sur droit-humain.org (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (pt) Isabel Lousada, Perfil de Uma Pioneira: Adelaide Cabete (1867-1935), Editora Fonte da Palavra, Associação Cedro, (ISBN 978-989-667-047-4).
  • (pt) Isabel Lousada, Adelaide Cabete (1867-1935), Lisboa, Comissão para a Cidadania e a Igualdade de Género, coll. « Colecção Fio de Ariana », (ISBN 978-972-597-329-5).
  • (pt) António Ventura, A Maçonaria no Distrito de Portalegre, Caleidoscópio - Edição e Artes Gráficas, S.A, (ISBN 978-989-8010-84-1).
  • (pt) Fernando Marques Da Costa, A Maçonaria Feminina, Editora Vega, (réimpr. 1981).
  • (pt) António Carlos Carvalho, Para a história da maçonaria em Portugal (1913-1935): alguns subsídios recolhidos por António Carlos Carvalho, Lisboa, Veja, .
  • (pt) Oliveira de Marque, Dicionário de maçonaria portuguesa, vol. 2, Lisboa, Editorial Delta, .

Liens externes


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