32e groupe de reconnaissance de division d'infanterie

Le 32e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (32e GRDI) est une unité de l'armée française créée en 1939 et rattachée à la 43e division d'infanterie. Elle participera à la campagne de France lors de la Seconde Guerre mondiale.

32e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Création
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type groupe de reconnaissance de division d'infanterie renforcé d'automitrailleuses
Rôle reconnaissance
Guerres Seconde Guerre mondiale

Historique

Le 32e GRDI est créé le par le centre mobilisateur de cavalerie n°20 et le 3e régiment de hussards avec un appoint de gardes mobiles. En plus d'un GRDI classique, il est renforcé d'un peloton d'automitrailleuses Panhard 178. Il fait partie de la 43e division d'infanterie. Pendant la drôle de guerre, il défend des secteurs de la Ligne Maginot[1].

Lors de l'invasion allemande, il stationne en réserve d'armée dans la région d'Épernay. Le 13 mai, il entre en Belgique. Il combat du 15 au 18 mai pour retarder l'offensive allemande dans la région de Charleroi et de Maubeuge. Il livre donc bataille à Lobbes le 15 mai 1940 puis à Charleroi le 17 mai 1940 puis à Maubeuge le 18 mai 1940. Il se replie vers l'ouest et continue à combattre à Bavay et Marchipont le 20 mai. Dans ce dernier village, une partie de l'escadron motorisé est perdu. Le reste du GRDI se replie en ordre dispersé du 21 ou 28 mai[1]. Il combat à Fournes et La Bassée le 24 mai. Un escadron motocycliste et le peloton d'automitrailleuses (4 Panhard 178) participent à la défense de Calais du 23 au 26 mai[1],[2] pour laquelle il recevra une citation[1].

Le reste de l'unité arrive à Dunkerque et embarque sur le destroyer anglais HMS Shikari (en) le 28 mai, débarque à Douvres et stationne au camp de Tidworth (en) jusqu'au 31 mai. Le 1er juin, il embarque à Southampton pour débarquer à Cherbourg de lendemain. Il est reconstitué avec des effectifs réduits avec des éléments des 12e GRDI, 27e GRDI et 59e GRDI et entre dans la composition de la 3e division légère d'infanterie. Il combat dans l'Orne à Pont-d'Ouilly et au Mesnil-Amelot le 17 juin[1].

Il capturé le 26 juin 1940 après l'Armistice et contrairement à ses clauses[1].

Ordre de bataille

  • Commandement : Chef d’Escadrons Roux[1]
  • Adjoint : Capitaine Weymaere[1]
  • Escadron Hors Rang : Capitaine Rabot[1]
  • Escadron Hippomobile  : Capitaine Burel[1]
  • Escadron Motorisé : Capitaine Miron d’Aussy[1]
  • Escadron Mitrailleuses et Canons de 25 antichars : Capitaine Dupuy puis Lieutenant Lecomte[1]
  • Peloton d'automitrailleuses Panhard AMD-178 : Sous-Lieutenant Richard[1]

Articles connexes

Références

  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Armée et histoire militaire françaises
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