1er régiment d'infanterie de choc aéroporté
Le 1er régiment d'infanterie de choc aéroporté (également connu sous son abréviation : 1er RICAP), ensuite nommé 1er régiment de choc, est une ancienne unité parachutiste de l’Armée de terre française, créée le et dissoute le .
1er régiment d'infanterie de choc aéroporté | |
Insigne du 1er RICAP qui sera repris par le 2e BPC | |
Création | 1945 |
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Dissolution | 1947 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de parachutistes |
Rôle | Services spéciaux |
Fait partie de | 24e division aéroportée 25e division aéroportée |
Surnom | 1er RICAP |
Inscriptions sur l’emblème |
Corse 1943 Ile d'Elbe 1944 Cap Nègre - Toulon 1944 Haute-Alsace 1944-1945 Indochine 1947-1948 |
Historique et différentes dénominations
- : création du 1er RICAP dans le Wurtemberg.
- : le régiment reçoit son drapeau.
- : le régiment change de nom et devient le 1er régiment de choc.
- : le 3e bataillon (du 1er régiment de choc) devient à Mont-Louis le 11e bataillon parachutiste de choc (11e BPC).
- : dissolution du régiment, ses 1er bataillon et 2e bataillon forment la 42e demi-brigade parachutiste.
- : l'appellation 1er régiment de choc est accolée à celle du Centre national d'entraînement commando qui vient d’être créé à Mont-Louis.
- 1999 : le Centre national d'entraînement commando perd l'appellation « 1er régiment de choc ».
- 2013 : le Centre national d'entraînement commando retrouve l'appellation » 1er régiment de choc ».
Composition initiale
Le 1er RICAP est créé le dans le Wurtemberg. Ses composantes sont obtenues à partir des six bataillons de la brigade de choc :
- 1er bataillon : constitué à partir du 1er bataillon de choc et du 2e bataillon de choc (ex-bataillon Janson de Sailly) ;
- 2e bataillon : constitué à partir du 5e bataillon de choc (ex-commandos d'Afrique) et du 6e bataillon de choc (ex-commandos de Provence) ;
- 3e bataillon : constitué à partir du 3e bataillon de choc (ex-commandos de France) et du 4e bataillon de choc (ex-commandos de Cluny).
Traditions
Drapeau
Depuis le , confié au Centre national d'entraînement commando (CNEC), il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1],[2], pour les quatre premières héritées des bataillons qui l'ont formé initialement :
- Corse 1943
- Île d'Elbe 1944
- Cap Nègre - Toulon 1944
- Haute Alsace 1944-1945
- Indochine 1947-1948 1951-1954
- AFN 1952-1962
Décorations
Sa cravate est ornée de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 et de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des TOE.
Chant
- 1er Couplet
- Refrain
- 2e Couplet
- 3e Couplet
Notes et références
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, .
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Collectif, Histoire des parachutistes français Tomes 1 et 2, éditions Société de production littéraire, 1975.
- Jacques Sicard, Militaria Magazine no 313, p. 20-25.
Articles connexes
- Armée et histoire militaire françaises