1er régiment d'artillerie de montagne

Le 1er régiment d'artillerie de montagne est un ancien régiment d'artillerie de montagne de l'armée française. Ce régiment est issu des batteries alpines qui défendirent les vallées alpines au XIXe siècle.

1er régiment d'artillerie de montagne

Canon de 65 mm du régiment

Création
Dissolution
Pays France
Branche Armée de terre
Type Artillerie de Montagne
Rôle Artillerie
Garnison Grenoble
Guerres Campagne du Maroc
Première Guerre mondiale
Batailles Champagne 1915,
Dobro Polje 1918
Décorations Médaille commémorative serbe pour la libération et l'unification 1914-1918

Création et dénominations

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Origines du régiment

Les batteries d'artillerie alpines sont primitivement rattachées au 2e régiment d'artillerie (2e RA) de Grenoble et au 19e régiment d'artillerie (19e RA) de Nice. La loi du définit l'organisation des troupes alpines et créée 12 groupes alpins, formés chacun d'un bataillon de chasseurs alpins, d'une batterie d'artillerie alpine issue des 2e ou 19e RA, et d'une section du génie. Un treizième groupe alpin est créé en 1889.

Par restructuration du , les groupes alpins sont dissous; les batteries alpines ne sont plus affectées au 2e et 19e RA mais forment corps. Deux régiments d'artillerie de montagne sont créés : le 1er régiment d'artillerie de montagne (1er RAM) à Grenoble et le 2e régiment d'artillerie de montagne (2e RAM) à Nice.

L'équipe du 1er régiment d'artillerie de montagne lors d'une course de fond au Lioran le .

Le régiment tient garnison à Grenoble de 1910 à 1924. Il est constitué en temps de paix de sept batteries muletières servant le canon de montagne Schneider-Ducrest de 65 mm modèle 1906.

Campagne du Maroc

Le régiment prend part aux opérations de conquête au Maroc en 1912-1913.

Première Guerre mondiale

En juillet 1914, l'ordre de mobilisation parvient au régiment. En plus des sept batteries existantes, le régiment met sur pied huit batteries de réserve et six sections de munitions. Le régiment prend part aux opérations actives sur le front français, le front italien et le front d'Orient[1].

En septembre 1915, six batteries sont employées au cours de l'offensive en Champagne comme batteries d'accompagnement. Les pertes sont nombreuses : les artilleurs et leurs mulets offrent une cible trop visible pour les Allemands[1].

Le 1er décembre 1917, le régiment est réorganisé. Plusieurs batteries rentrent à Grenoble et servent de noyau pour la formation de groupes d'artillerie. Le régiment possède dès lors 28 batteries de combat, 8 sections mixtes de munitions et 4 batteries de dépôt. 12 batteries sont affectées sur le front occidental (nord, nord-est et Italie) et 16 à l'armée française d'Orient[1].

Le 15 août 1918, la plupart des batteries du régiment sont renvoyées dans le secteur de Dobroplje-Sokol avec la 122e division d'infanterie. Elles participent à la rupture du front le 15 septembre puis partent comme batteries d'avant-garde avec la division yougoslave[1].

La 1re guerre mondiale se termine. Les noms de Champagne 1915 et Dobropolje 1918 sont inscrits en lettres d'or sur l’Étendard du régiment. En 1930, Alexandre 1er, Roi de Yougoslavie décerne au 93e RAM la médaille commémorative pour la libération et l'unification 1914-1918 de son pays pour sa participation aux combats de l'armée d'Orient[1].

Entre-deux guerres

Le , le régiment change d'appellation et devient le 93e régiment d'artillerie de montagne.

Traditions

Décorations

Liste des chefs de corps

  •  : lieutenant-colonel Mochot.

Sources et bibliographie

  • Historique du 1er régiment d'artillerie de montagne pendant la guerre 1914-1918, Paris, Berger-Levrault (Nancy), 43 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

  1. Historique du 93e régiment d'artillerie de montagne "De roc et de feu" de 2009
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