Île Degaby

L’île Degaby (parfois dénommée île Gaby) est une île française, située dans l'archipel d'Endoume, dans la rade sud de Marseille. L'île tient son nom de Liane Degaby, artiste de la Belle Époque, un des anciens propriétaires de l'intérieur de l'île (le nom d'île Gaby vient d'une confusion avec Gaby Deslys, artiste au nom proche vivant à proximité à la même époque[1]^,[2]).

Degaby

Géographie

Pays

France

Archipel

Îles d'Endoume

Localisation

Baie de Marseille

Coordonnées

43° 16′ 39″ N, 5° 20′ 39″ E

Administration

Autres informations

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Degaby

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Degaby

Îles en France

Histoire

Sur cette île, Louis XIV fait construire un fortin (terminé en 1703), dénommé « Fort de Tourville » en hommage à l'amiral Anne Hilarion de Costentin de Tourville (1642-1701). Ses fonctions militaires rapidement abandonnées, l'intérieur de l'île devient ensuite une propriété privée.

En 1990, Pascal Morabito[3] achète l'île et en fait sa résidence artistique. Il inaugure au cours d'une garden-party en pleine mer le 3 mai 1990 une collection de sculptures fractales en compagnie du violoniste Ivry Gitlis et de la chanteuse Grace Jones[4].

La propriété est ensuite rachetée en 2001 par un promoteur immobilier[5] 7,150 millions de francs[6]. L'île est devenue un lieu destiné à l'organisation événementielle (réceptions, tournages)[7].

Références

Gabriel Di Domenico, Le têtard vous salue bien ! : Mémoires d'un pirate marseillais, Louviers, L'Ancre de marine, 2003, 319 p. (ISBN 2-84141-184-2), chap. 29 (« Le piège de l'île Degaby »), p. 278–279.
Pierre Échinard, « Degaby Liane », dans Renée Dray-Bensousan (dir.), Hélène Échinard (dir.), Régine Goutalier (dir.), Catherine Maran-Fouquet (dir.), Éliane Richard (dir.) et Huguette Vidalou-Latreille (dir.), association Les femmes et la ville, Marseillaises : Vingt-six siècles d'histoire, Aix-en-Provence, Édisud, 1999, 239 p. (ISBN 2-7449-0079-6), p. 86–87.
Mireille Roubaud, « Un joyau réservé à l'élite », La Marseillaise, 27 août 2010.
Jean-Marc Matalon, « L'île ressuscitée », Le Provençal, 4 mai 1990.
Philippe Gallini, « L'île Degaby veut retrouver son faste d'antan », La Provence, 27 février 2007.
« Île Millionnaire : L'île Degaby vendue 7,150 millions de francs », Le Monde, 8 juillet 2001 (consulté le 11 avril 2021).
Borrelly-Strappazzon 1997.

Bibliographie

Adrienne Borrelly-Strappazzon, « L'île Degaby », Marseille, n^o 181,‎ septembre 1997 (lire en ligne).

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[Domenico-1] Gabriel Di Domenico, Le têtard vous salue bien ! : Mémoires d'un pirate marseillais, Louviers, L'Ancre de marine, 2003, 319 p. (ISBN 2-84141-184-2), chap. 29 (« Le piège de l'île Degaby »), p. 278–279.

[Échinard-2] Pierre Échinard, « Degaby Liane », dans Renée Dray-Bensousan (dir.), Hélène Échinard (dir.), Régine Goutalier (dir.), Catherine Maran-Fouquet (dir.), Éliane Richard (dir.) et Huguette Vidalou-Latreille (dir.), association Les femmes et la ville, Marseillaises : Vingt-six siècles d'histoire, Aix-en-Provence, Édisud, 1999, 239 p. (ISBN 2-7449-0079-6), p. 86–87.

[3] Mireille Roubaud, « Un joyau réservé à l'élite », La Marseillaise, 27 août 2010.

[4] Jean-Marc Matalon, « L'île ressuscitée », Le Provençal, 4 mai 1990.

[5] Philippe Gallini, « L'île Degaby veut retrouver son faste d'antan », La Provence, 27 février 2007.

[6] « Île Millionnaire : L'île Degaby vendue 7,150 millions de francs », Le Monde, 8 juillet 2001 (consulté le 11 avril 2021).

[Borrelly-Strappazzon1997-7] Borrelly-Strappazzon 1997.