Étais

Étais est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour la commune homonyme dans le département de l'Yonne, voir Étais-la-Sauvin.

Étais

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Montbardois
Maire
Mandat
Claude Bouttefroy
2020-2026
Code postal 21500
Code commune 21252
Démographie
Population
municipale
82 hab. (2018 )
Densité 5,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 31″ nord, 4° 26′ 15″ est
Altitude Min. 303 m
Max. 362 m
Superficie 14,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Étais
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Étais
Géolocalisation sur la carte : France
Étais
Géolocalisation sur la carte : France
Étais

    Géographie

    La commune d'Etais occupe une superficie totale de 14 km2 située entre 303 et 362 mètres d'altitude.

    Accessibilité

    Coulmier-le-Sec est situé sur la départementale 980 reliant Châtillon-sur-Seine à Cluny.

    Les gares les plus proches sont celles de Montbard (12,53 kilomètres), Venarey-les-Laumes (18,52 kilomètres) et Nuits (17,04 kilomètres). La commune est desservie par la ligne de cars reliant Châtillon-sur-Seine à la gare de Montbard (TGV).

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Étais est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,9 %), forêts (32,3 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Moyen Âge

    Situé sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, on y note en 1207 l'existence d'un hospice pour pèlerins pauvres tenu par des Antonins dépendants de Norges.

    Époque moderne

    Jusqu'à la Révolution Etais dépend du bailliage de Semur-en-Auxois du duché de Bourgogne[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 mars 2014 Rémi Vincent    
    mars 2014 2020 Françoise Renard    
    2020 En cours Claude Bouttefroy    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Etais appartient :

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur aux trois têtes de bélier d'argent, au chef bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 82 habitants[Note 3], en diminution de 7,87 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    271253280286308314302298288
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    248246255233209210191189193
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    185171161160166144134138137
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1271321401229687889286
    2018 - - - - - - - -
    82--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église romane Saint-Barthélemy. Statuaire ancienne dont un saint Michel du XVe siècle.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. René Paris 1986, p. 104.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,

    Voir aussi

    Liens externes

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