Norges-la-Ville

Norges-la-Ville est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Norges-la-Ville

L'église Saint-Vallier de Norges-la-Ville

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Norge et Tille
Maire
Mandat
Denis Mailler
2020-2026
Code postal 21490
Code commune 21462
Démographie
Gentilé Norgeois
Population
municipale
949 hab. (2018 )
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 30″ nord, 5° 04′ 39″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 351 m
Superficie 11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontaine-lès-Dijon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Norges-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Norges-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Norges-la-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Norges-la-Ville

    Géographie

    Au nord de Dijon (environ 10 km), Norges-la-Ville se situe dans le canton de Fontaine-lès-Dijon, à l'est des montagnes dijonnaises. C'est à Norges-la-Ville que naît la rivière la Norges.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Norges-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Julien, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 4 185 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (19,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le nom du village vient de celui de la rivière : Norvia, nom de lieu humide d'origine prégauloise a donné Norgia puis Norges. Vraisemblablement à l'origine du hameau de Norges-le-Bas, un gué permettait à la voie romaine qui reliait Lyon à Trèves de traverser la Norges. Sur la voie Agrippa apparaissent quatre structures de forme circulaire pour certaines et quadrangulaire pour les autres. Elles sont visibles dans deux enceintes jointives sur les photos aériennes prises le [11].

    Le village de Norges-la-Ville s'est développé sur le ressaut rocheux situé au-dessus de la source de la Norges, mettant les habitations à l'abri des inondations et cela dès le VIe siècle, comme l'atteste la découverte d'un sarcophage mérovingien contre le mur de l'église.

    Du VIIIe siècle au XIe siècle, diverses donations prouvent l'existence de l'existence de deux villages (Norges-le-Bas et Norges-le-Haut) ainsi que d'un hameau aujourd'hui disparu situé entre Norges-le-Bas et Bellefond. Les deux parties du village s'étiraient chacune le long d'une route.

    Si la voie romaine eut son heure de gloire avec l'installation au XIIIe siècle de la commanderie des Antonins protégée par les ducs de Bourgogne, elle fut abandonnée vers 1730. L'animation se déplaça à Norges-le-Haut avec la création d'un relais de poste. Malheureusement le phylloxéra et la Première Guerre mondiale ruinèrent ce village de vignerons qui devint essentiellement résidentiel avec l'arrivée de l'eau courante en 1962.

    De nouvelles habitations réunirent les deux Norges, auxquels la dérivation de la route nationale 74 redonna calme et tranquillité.

    Héraldique

    Blasonnement :
    « D'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux roses d'or et en pointe d'un Tau de même »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Raymond Moreau    
    mars 2001 mars 2008 Christian Raëdle    
    mars 2008 avril 2012 Emmanuel Clochet    
    juin 2012 mars 2014 Guy Brebouillet    
    juin 2014 mars 2020 Maurice Chebion    
    2020 En cours Mailler Denis    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Sports et Associations

    Sports

    Associations

    Norges-la-Ville possède aussi une communauté Emmaüs.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2018, la commune comptait 949 habitants[Note 3], en augmentation de 6,27 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    238202226190200235233249215
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    232241241234279234230209190
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    184189193165158157142163165
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    203224424554605839914869940
    2018 - - - - - - - -
    949--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Vallier, datant du IXe siècle.
    • Source de la Norges.
    • Complexe communal (salle des fêtes, mairie, bibliothèque).
    • Monument aux morts (guerres 1914-1918 et 1939-1945).
    • Bois de Norges, où se situe la grotte Malpertuis.
    • Le château de Norges-le-Hault, datant du XVIIe siècle.
    • Le lavoir de la source.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Julien », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Archéologia, n°482 - Novembre 2010. p. 35.
    12. Site officiel du golf]
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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