Équemauville

Équemauville est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 440 habitants[Note 1].

Équemauville

Le bâtiment de la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville
Maire
Mandat
Michel Bailleul
2020-2026
Code postal 14600
Code commune 14243
Démographie
Gentilé Équemauvillais
Population
municipale
1 440 hab. (2018 )
Densité 241 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 35″ nord, 0° 12′ 32″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 119 m
Superficie 5,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Honfleur
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Honfleur-Deauville
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Équemauville
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Équemauville
Géolocalisation sur la carte : France
Équemauville
Géolocalisation sur la carte : France
Équemauville

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 847 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gatien des B », sur la commune de Saint-Gatien-des-Bois, mise en service en 1949[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 916,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 10 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Équemauville est une commune rurale[Note 6],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Honfleur, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[19] et 21 768 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Honfleur, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,1 %), terres arables (14,2 %), zones urbanisées (12,3 %), forêts (3,4 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le village est attesté sous la forme latinisée Scamellivilla en 1048[26], Camelvilla en 1180[27].

    Formation médiévale en -ville « domaine rural », précédé d'un anthroponyme, comme dans la plupart des cas. Il s'agit du nom de personne vieux danois Skammel, forme contractée du surnom vieux norrois Skammhals « court du cou »[28].

    On retrouve ce nom anciennement sur la commune de Moulineaux, près de Rouen, le Scamelbec (vers 1180), nom d'un ruisseau en contrebas, vieux norrois bekkr > -bec « ruisseau » et dans Cannetot, lieu-dit à Fourmetot, mentionné sous la forme Scameltot en 1087[29] et qui contient l'appellatif -tot, issu du vieux norrois topt « lieu habité ».

    Le gentilé est Équemauvillais.

    Politique et administration

    La commune est un village fleuri (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[30].

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1938   Jean Mallon    
     ? mars 2001 Albert Mortagne    
    mars 2001 En cours Michel Bailleul[31] DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[31].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2018, la commune comptait 1 440 habitants[Note 8], en augmentation de 6,04 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    641645648536527540600621720
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    696706705632658704656630601
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    612606631610610537580626669
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7086297309141 2271 2121 2551 2941 456
    2018 - - - - - - - -
    1 440--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sites classés

    Jumelages

    Personnalités liées à la commune

    Naissances

    • Pierre Boiteau (Piboi), (né en 1977).
    • Zakaria Diallo (1986-), footballeur.

    Décès

    Héraldique

    Les armes de la commune d'Équemauville se blasonnent ainsi :
    Parti : au premier d'azur à la nef contournée équipée et habillée d'or, au second de gueules à la licorne saillante en défense d'argent[43]
    (adopté par délibération du conseil municipal du 30 avril 2004).

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Gatien des B - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Équemauville et Saint-Gatien-des-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Gatien des B - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Équemauville et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Honfleur », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 267.
    27. Guy Chartier - De l'étymologie de certains noms de communes normandes [article] Annales de Normandie Année 1999 - page 104.
    28. Nordic Names : Origine du nom Skammhals (anglais)
    29. Jean renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, OREP éditions 2009. p. 92.
    30. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le )
    31. « Municipales à Equemauville. Trois adjoints avec Michel Bailleul », sur Ouest-france.fr (consulté le )
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    36. Notice no PA00111299, base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. p. 317-318 Le voyage en France d'Alphonse V de Portugal.
    38. « Œuvres mobilières à Équemauville », base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. Notice no PA00111300, base Mérimée, ministère français de la Culture
    40. « Domaine du Bois Normand » [PDF], sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr, DREAL de Normandie (consulté le )
    41. « Côte de Grâce et chemin du Mont-Joli à Equemeauville » [PDF], sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr, DREAL de Normandie (consulté le )
    42. Françoise Marie Anne QUOIREZ Base de données des décès de l'insee
    43. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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