Épiez-sur-Chiers

Épiez-sur-Chiers est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Épiez-sur-Meuse.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Épieds.

Épiez-sur-Chiers

La mairie et ses environs.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
James Weiss
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54178
Démographie
Population
municipale
187 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 33″ nord, 5° 30′ 19″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 360 m
Superficie 5,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Épiez-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Épiez-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : France
Épiez-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : France
Épiez-sur-Chiers

    Géographie

    Située juste au nord-ouest de la commune de Charency-Vezin, Épiez est délimitée au nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg. Le village belge le plus proche est Torgny au nord-ouest.

    Communes limitrophes d’Épiez-sur-Chiers
    Rouvroy
    ( Belgique)
    Velosnes Charency-Vezin
    Charency-Vezin Charency-Vezin

    Urbanisme

    Typologie

    Épiez-sur-Chiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), prairies (35,1 %), forêts (23,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Bas latin spicarium, formé à l’aide de spica ("épi") et du suffixe collectif arium, apparaît pour la 1re fois au Ve siècle dans la loi salique; il aboutit au français espier ("bâtiment où s’entassent les épis"), et par métonymie: droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d’autres produits (FEW, XII, 173b).

    Histoire

    • Village de l'ancienne province du Barrois.
    • Épiez-sur-Chiers est une commune de la vallée de la Chiers (un affluent de la Meuse) dont l'origine semble remonter à l'antiquité romaine. Au Moyen Âge, différentes maisons castrales y prennent lieu et notamment le château de Manteville, toujours existant de nos jours.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Robert Simon    
    mars 2008 En cours
    (au 28 mai 2020)
    James Weiss[8],[9]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Ancien cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 187 habitants[Note 2], en augmentation de 3,31 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1841 1861 1866 1872 1876 1881
    166180203336389372284295278
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    271282279277320277275263246
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    220190185212185171145124165
    2006 2007 2008 2013 2018 - - - -
    181184186181187----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Édifice civils

    Église Saint-Denis.
    • Château de Villelongue, reconstruit en 1613, date portée par une porte de la cave, détruit par un incendie vers 1847, dont il ne subsiste que la tour nord-ouest et les caves ; reconstruit en 1851, date portée par un cartouche sur la façade principale, propriété de la famille de Villelongue au XVIIe et XVIIIe siècles, passe à la famille de Reumont en 1779, vendu comme bien national.
    • Château à Manteville. Propriété de la famille de Manteville, passée à la famille de Reumont puis à la famille de Thomassin de Montbel. Maison forte construite au XVe siècle. Partiellement repercée au XVIIIe siècle, restaurée limite XIXe siècle/XXe siècle pour le baron de Montbel. Éléments défensifs. Mention d'un manoir à Manteville dès 1456. En 1602, maison forte avec colombier et dépendances. En 1903-1904, d'importants travaux de restauration ont modifié l'extérieur (percement de fenêtres) , mais sans altérer les intérieurs. En 1940, un incendie détruit les intérieurs et la toiture : rénovation postérieure. Parc réalisé en trois périodes : XVIIe siècle (canal et terrasse adjacente) , XIXe siècle (escalier et terrasses) et début du XXe siècle (statuaire de 1921-1922). Cet édifice est l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [14].
    • Maison seigneuriale située en contrebas de l'église rétablie en 1764 (date portée) aux frais de Philippe Raphaël de Manteville, détenteur des trois quarts de la seigneurie d'Epiez et de celle de Manteville.
    • Maison du berger communal construite au XVIIIe siècle (1771).

    Édifice religieux

    • Église paroissiale Saint-Denis, reconstruite en 1733 aux frais de l'abbaye de Juvigny. Tour clocher à base talutée ajoutée en 1733 (date portée par la porte d'entrée) aux frais des bourgeois d'Épiez. Ancien chœur à chevet plat modifié et allongé en 1830 (date portée), en même temps que la reconstruction de la sacristie.

    Personnalités liées à la commune

    • François Borella se marie le avec Marie-Claire de Thomassin de Montbel, ancienne responsable féminine à la JEC et avocate, à l'église Saint Denis d'Épiez-sur-Chiers[15].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Détails

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Château à Manteville », notice no PA54000008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Décès du professeur François Borella », L'EST REPUBLICAIN, (lire en ligne, consulté le ).
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