Émile Mireaux
Émile Mireaux est un intellectuel et un homme politique français né le à Mont-de-Marsan, dans les Landes, et décédé à Paris le .
| Émile Mireaux | |
 Émile Mireaux en 1940. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Secrétaire d'État de l'Instruction publique et des Beaux-arts | |
| – | |
| Gouvernement | Pierre Laval V |
| Sénateur dans la circonscription des Hautes-Pyrénées | |
| – | |
| Président | Albert Lebrun |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Mont-de-Marsan |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Paris |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | Radicaux indépendants, UDR |
Biographie
- 1907 : Émile Mireaux entre à l'École normale supérieure.
- 1910 : Il obtient l'agrégation d'histoire et de géographie.
- 1910 : Il est professeur dans les lycées d'Alençon puis d'Orléans.
- 1913 : Il est professeur à l'Institut français de Madrid.
- 1914 : Il est mobilisé comme officier d'infanterie.
- 1920 : Il devient agrégé préparateur à l'École normale supérieure.
- 1922 : Il est rédacteur, chef de section d'études de la Société d'Études et d'Informations économiques.
- 1924 : Il devient directeur général de la Société d'Études et d'Informations économiques.
- 1928 : Il entre au journal Le Temps, en tant que rédacteur en chef des pages économiques.
- 1930 : Il est secrétaire général de la Société d'économie politique.
- 1932 : Il devient codirecteur du journal Le Temps avec Jacques Chastenet.
- 1935 : Conseiller municipal de Bazordan, il se présente aux élections sénatoriales dans les Hautes-Pyrénées sous les couleurs des Radicaux indépendants. Élu, il siège au Sénat à partir d', au sein du groupe de l'Union démocratique et radicale.
- 1938 : Il est président de la Société d'économie politique jusqu'en 1940[1]
- , il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques dont il sera le secrétaire perpétuel à partir de 1956.
- , il approuve la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain
- : ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement dirigé par Pierre Laval.
- : il doit démissionner en raison de sa qualité de parlementaire.
- : en réponse à l'invasion allemande de la zone Sud, les deux codirecteurs sabordent Le Temps.
- À la Libération, il est épargné par les commissions d'épuration pour « faits de résistance ».
Il est décoré de plusieurs ordres coloniaux et étrangers.
Il est également l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages économiques, historiques ainsi que d'études littéraires.
Voir aussi
Sources
- Ressource relative à la vie publique :
- « Émile Mireaux », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Olivier Wieviorka, Les orphelins de la République : destinées des députés et des sénateurs français, 1940-1945, Paris, Seuil, coll. « L'univers historique », (1re éd. 2001), 472 p. (ISBN 978-2-02-128374-7, présentation en ligne), [présentation en ligne].
Liens externes
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