Église Sainte-Catherine de Sainte-Catherine-de-Fierbois

L'église Saint-Catherine de Sainte-Catherine-de-Fierbois est situé à Sainte-Catherine-de-Fierbois.

Historique

Charles VII commanda en 1431 la construction de l'église après la mort de Jeanne d'Arc, à l'emplacement de l'église où elle avait trouvé son épée.

Sa construction s'achève sous Louis XII. D'une sobre élévation, son architecture élancée démontre une certaine ambition pour un édifice modeste, ressemblant plus à une collégiale (comme à Montrésor) ou une chapelle castrale (comme à Ussé). Le décor sculpté flamboyant se concentre en quelques points autour des portails et des transepts.[1]

Selon la tradition, Charles Martel, vainqueur de la bataille de Tours, y aurait déposé son épée sous l'autel de l'ancienne chapelle, épée qu'aurait trouvée Jeanne d'Arc en mars 1429.

L'église est fortement restaurée en 1859 par l'architecte amboisien Sylvain-Philippe Châteignier.

Au début du XVIIIe siècle, les habitants obtiennent la fondation d'une cure pour desservir la chapelle, devenant paroissiale.

Vue de l'extérieur, l'église présente une croix latine parfaitement orientée et son caractère architectural est du plus pur style gothique flamboyant. Longue de 34 m et large de 12 m, elle fut construite sur l'emplacement de l'ancienne chapelle (brûlée en 1440) et l'on peut voir en entrant, sur la droite, l'emplacement où fut retrouvée l'épée de Jeanne d'Arc. Elle est surmontée d'un campanile de 41 m de haut.

Le transept fait 26 m de longueur et est composé de deux chapelles. Celle de droite est dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie et l'on peut y voir un autel du XVe siècle formé de sept panneaux de style ogival flamboyant (vendu durant la révolution, il fut retrouvé au XIXe siècle dans un moulin voisin). On peut y admirer aussi un magnifique confessionnal en style gothique Tudor (XIXe siècle) dû au ciseau de l'ébéniste Chaffiot. L'autre chapelle est consacrée à la Vierge Marie.

En regardant le chœur, on voit à droite la porte de la sacristie surmontée des armes de Boucicaut et de Jeanne d'Arc. En face, la chapelle seigneuriale, construite au XIXe siècle.

Le maître-autel est l'œuvre du même ébéniste qui fit le confessionnal. L'église est décorée d'une dizaine de vitraux.

L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté de [2].

Références

  1. Frédérique Constantini, « Eglise Sainte-Caterine de Fierbois », in Congrès archéologique de France, 1997, p. 123-130, (lire en ligne).
  2. Notice no PA00098064, base Mérimée, ministère français de la Culture

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