Église Saint-Julien de Beynost
L'église Saint-Julien de Beynost est une ancienne église du XIIe siècle, remaniée à de multiples occasions par la suite, située à Beynost, dans l’Ain. Elle devient une salle des fêtes en 1911, ceci jusqu'en 1989.
Église Saint-Julien de Beynost | |
Vue de l'église Saint-Julien, en 2011. | |
Présentation | |
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Nom local | Saint Julien |
Culte | Catholique romain |
Type | Église puis salle des fêtes |
Rattachement | Diocèse de Belley-Ars |
Début de la construction | XIIe siècle |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Ville | Beynost |
Coordonnées | 45° 50′ 25″ nord, 5° 00′ 08″ est |
Elle fut utilisée pour le culte catholique, jusqu'en 1908, année à partir de laquelle elle fut remplacée dans cette fonction par la seconde église Saint-Julien de Beynost.
Historique
L'église Saint-Julien a été construite aux environs du XIIe siècle[a 1] selon une orientation Est-Ouest (portail à l'Ouest) et dépendait dès l'origine de l'abbaye de l'Île Barbe ; cette tutelle se perpétua jusqu'en 1769[a 1].
Les quatre chapelles
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Première chapelle
Le 5 août 1505, Guy Vernat, vicaire de Bresse, fait construire une première chapelle[a 1], dédiée à saint Joseph : cette chapelle restera associée à la famille Debout (famille de Henri Debout évêque de Genève), jusqu'à sa démolition en 1911[a 1].
Seconde chapelle
En 1597, un bourgeois de Lyon, Claude Laurens (1562 - 1637), notaire, fait édifier une seconde chapelle[a 1], juxtaposée à l'Ouest de la première ; elle sera dédiée à Notre-Dame-de-Pitié, puis à sainte Catherine (à partir du XIXe siècle)[a 1]. Sa vocation était funéraire, elle accueillit ainsi plusieurs sépultures de la famille Laurens. À noter également que Claude Laurens était le (récent) possesseur du Monderoux[a 1]. Cette chapelle fut également détruite en 1911[a 1].
Troisième chapelle
Nicolas Grollier (1580 - 1651), seigneur du Soleil fait édifier une troisième chapelle : la chapelle Saint-Nicolas[a 1]. Elle sera dénommée « Chapelle du Soleil » par la suite[a 1].
Quatrième chapelle
Le 28 octobre 1810, la veuve d'Étienne Vincent-Marniola, haut fonctionnaire français sous le Premier Empire et enterré à Beynost, fait construire une quatrième chapelle où elle fera déplacer le corps d'Étienne-Aimé Vincent, son fils, mort en bas âge[a 1].
XXe siècle et XXIe siècle
L'église cesse d'être un lieu de culte le 28 juin 1908[a 1] et est remplacée dans cette fonction par la seconde église Saint-Julien de Beynost ; elle est alors transformée par l'architecte Barthélémy Delorme en une salle des fêtes mise en service en 1911 (Barthélémy Delorme est également l'architecte de la seconde église Saint-Julien de Beynost). L'église cessera d'être une salle des fêtes en 1989[a 1]. Depuis, elle est inutilisée, hormis pour accueillir quelques expositions (comme en 2012 pour les Journées européennes du patrimoine[1]).
Devant l'église Saint-Julien se trouve le monument aux morts du village, construit sous le mandat du maire Marius André, en 1922[a 3].
Depuis début 2012, le site est desservi par l'arrêt Beynost mairie de la ligne 2 de Colibri.
Au nord de la nef (qui semble avoir été agrandie vers l'Ouest au XVe siècle[a 2]), se trouve une extension collatérale datant du XIXe siècle (1825)[a 4].
L'ensemble du mobilier a été transféré vers la seconde église entre 1906 et 1908[a 5], à l'exception d'une cloche conservée dans l'église Saint-Julien[a 5].
- Ancienne inscription « ETES » de « SALLE DES FETES », sur la façade Sud de l'église.
- Intérieur de l'ancienne église.
- Vue du clocher.
- Inscription "1825" dans l'église.
Références
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9)
- p. 83.
- p. 84.
- p. 97.
- p. 85.
- p. 87.
Autres références :
- « Ancienne église Saint-Julien », sur lyon.aujourdhui.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9)
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