Église Saint-Gratien de Saint-Gratien (Val-d'Oise)

L'église Saint-Gratien est l'église paroissiale de la ville de Saint-Gratien (Val-d'Oise) au nord-ouest de Paris. Elle dépend du doyenné d'Enghien du diocèse de Pontoise. L'église est consacrée à Gratien d'Amiens, converti d'une famille sénatoriale devenu berger, martyrisé en l'an 303.

Ne doit pas être confondue avec l'église Saint-Gratien située à Saint-Gratien (Somme).

Histoire

L'église actuelle remplace une église du XIIIe siècle, agrandie au XVe siècle, qui menaçait de s'écrouler. Elle a été construite[1] grâce à la générosité de la princesse Mathilde, nièce de Napoléon Ier et cousine de Napoléon III, qui possédait un château à Saint-Gratien. Bâtie selon les dessins de Léon Ohnet, elle est consacrée le [2], en présence de la princesse. Celle-ci s'y est fait enterrer en janvier 1904 dans la petite chapelle de droite. Un petit buste la représente.

Aujourd'hui l'église Saint-Gratien fait partie d'un regroupement de paroisses avec la chapelle Saint-Paul de la cité des Raguenets, celle de Saint-Ferdinand d'Argenteuil, et celle de Saint-Joseph d'Enghien. Elle est tenue actuellement par des prêtres de la Fraternité missionnaire pour la ville[3]. L'église est côtoyée par des grands ensembles.

Description

L'église néo-gothique, qui n'est pas orientée (elle est tournée vers l'ouest), présente un clocher-porche coiffé d'une flèche d'ardoises, une nef unique et deux petites chapelles formant une ébauche de transept[2]. Celle de gauche abrite le sarcophage[4] du maréchal de Catinat, seigneur de Saint-Gratien (1637-1712), et de sa petite-nièce Marie-Renée, marquise de Lamoignon, morte en 1779. Les dalles de marbre sont classées aux monuments historiques à titre d'objet en 1902[5], ainsi que le sarcophage, en 1911[6].

Les vitraux sont l'œuvre des frères Haussaire, maîtres-verriers à Reims. Datant de 1897, ils représentent dans le chœur des saints sous les traits des donateurs de l'époque. Seuls les deux vitraux de la chapelle de la Vierge datent de 1861 ; ils figurent l'Annonciation[2].

Notes et références

  1. 1856-1859
  2. Présentation de l'église Saint-Gratien
  3. Institut fondé en 1990 par le cardinal Lustiger pour l'apostolat des grands milieux urbains.
  4. Œuvre du comte Émilien de Nieuwerkerke qui fut directeur du Louvre et des musées impériaux, et surintendant des beaux-arts en 1863.
  5. Base Palissy (plaques funéraires).
  6. Base Palissy (sarcophage de Nieuwerkerke).
  7. Base Palissy, œuvre en 1857 de Mme Léon Bertaux, née Hélène Pilate (1825-1909).
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