Église Saint-Brice de Thairy

Léglise Saint-Brice de Thairy est une église catholique située dans le département de la Haute-Savoie, sur la commune de Saint-Julien-en-Genevois. De style néo-baroque, elle est dédiée à l'évêque Brice de Tours.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Brice et Église Saint-Brice.

Église Saint-Brice de Thairy
Présentation
Culte catholique
Dédicataire Brice de Tours
Type église paroissiale
Rattachement diocèse d'Annecy
Début de la construction Clocher daté de 1637, Reconstruction 1772
Architecte Pierre Cheneval, décédé en 1769 et remplacé par Francesco Garella
Style dominant néo-baroque
Géographie
Pays Royaume de Piémont-Sardaigne
France
Région Thairy
Province historique Commune de Saint-Julien en Genevois
Coordonnées 46° 08′ 34,1″ nord, 6° 03′ 46,5″ est
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : France

Histoire

Thairy est l'un des six hameaux de la commune de Saint-Julien-en-Genevois[1]. La commune de Thairy est réunie à Saint-Julien-en-Genevois en 1965[2]. Elle formait une paroisse indépendante étendue notamment au village de Soral, qui se trouve désormais en Suisse[2].

En 1768, sous le Royaume de Sardaigne (1720-1861), Monseigneur Jean-Pierre Biord est en visite épiscopale, il trouve un édifice en ruine et ordonne sa reconstruction[2],[3]. La reconstruction se termine probablement en 1772 puisqu'une pierre encastrée porte cette date[2]. Le nouvel édifice intègre un clocher qui serait daté de l'année 1637[4] (ou 1687 ?).

En 1814, lors de la bataille de Saint-Julien, des combats à la baïonnette se déroulent au pied de l'église[5].

L'église est fermée au public en 2006 en raison de son mauvais état[6]. Des étais ont été placés à l'intérieur de l'Eglise qui soutiennent la toiture[7]. L'église est dans l'attente d'un projet de rénovation[8].

Description

Corps

L’église de Thairy se compose d’une nef de trois travées, régulièrement orientée, et d’un chœur droit, long d’une travée moins large que la nef[2],[9]. Elle est couverte d’une voûte d’arêtes, ornée dans la dernière travée de la nef d’un médaillon central, où des masques d’angelots apparaissent parmi des nuages et des rayons de stuc. Les doubleaux, simples, reposent sur des pilastres dont la saillie détermine des formerets profonds et qui sont, comme les arcs eux-mêmes, décorés de motifs stuqués de faible relief; des impostes à moulures très simples surmontent les pilastres. L’éclairage est fourni par des fenêtres rectangulaires, au linteau légèrement cintré, à l’extérieur comme à l’intérieur[9].

Le maître-autel comporte notamment un tableau représentant saint Brice[2]. Cet autel semble par ailleurs plus ancien que l'édifice[2].

Clocher

Il est coiffé d’une flèche basse où se superposent une pyramide, un lanternon, un bulbe écrasé, un campanile secondaire et un petit bulbe pourvu d’une aiguille terminale. La façade occidentale s’orne d’un portail en molasse, à fronton interrompu[9]. Le clocher est dit "à double bulbe octogonal" et accueille au premier niveau le mécanisme de l’horloge, et au second le beffroi avec 3 cloches[10].

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-8420-6374-0).
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 461-482 « Le canton de Saint-Julien », pp.483-495 « Saint-Julien-en-Genevois »..
  • Abel Jacquet, Saint-Julien-en-Genevois : histoire d'un bourg de province des origines à nos jours, Annecy-le-Vieux, A. Jacquet, , 432 p. (présentation en ligne)
  • César Duval, Ternier et Saint-Julien. Essai historique sur les anciens bailliages de Ternier et Gaillard et le district révolutionnaire de Carouge, avec documents inédits, H. Georg (réimpr. 1977) (1re éd. 1879).

Articles connexes

Liens externes

Ressource relative à la religion :

Notes et références

  1. Histoire des communes savoyardes, 1981, p. 483.
  2. Histoire des communes savoyardes, 1981, p. 518.
  3. Lethairoyr, « Église de Thairy : la reconstruction de 1768 », sur lethairoyr.fr, (consulté en ).
  4. Lethairoyr, « Église de Thairy : cloches, clocher et horloge », sur lethairoyr.fr, (consulté en ).
  5. Dominique Ernst, « Saint-Julien : il y a 200 ans, la neige était rouge à Thairy », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
  6. Lethairoyr, « Dans Alpes 74, septembre 2016 », sur lethairoyr.fr, (consulté en ).
  7. Julia Chivet, « Sauvegarde de l'Eglise de Thairy : quelles avancées ? », Le Messager, , p. 19 (lire en ligne).
  8. Catherine Poncet, « Le projet de rénovation de l'église de Thairy est toujours au point mort », Le Dauphiné libéré, .
  9. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4, lire en ligne), p. 253-254.
  10. Chantal Jaeger-Potheret, « THAIRY – NORCIER - CRACHE », sur randocops.com, (consulté le ).
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