Édouard-Zotique Massicotte

Édouard-Zotique Massicotte (1867–1947) est un historien, archiviste et journaliste canadien. Frère de l'illustrateur québécois Edmond-Joseph Massicotte, il l'a aussi comme collaborateur[1],[2].

E. Z. Massicotte, à gauche, au bureau des archives du Palais de justice, en 1911.

Biographie

Massicotte naît le à Sainte-Cunégonde[3], municipalité aujourd'hui annexée à Montréal. Il est le fils d'Édouard Massicotte, cordonnier, et d'Adèle Bertrand[4]. Il termine des études de droit.

En 1883 (l'année de ses seize ans), Massicotte s'intéresse au folklore québécois et commence à recueillir des chansons dans la région de Montréal. En 1917 il rencontre Marius Barbeau et poursuit avec lui sa collecte de chansons à Montréal et dans la région de Trois-Rivières.

Il recueille quelque 5 000 versions de chansons et récits. En même temps, il publie un nombre considérable d'articles et d'ouvrages se rapportant aux traditions et coutumes ainsi qu'à la petite histoire du Québec. Ses travaux lui assurent la renommée. Il est élu en 1920 à la Société royale du Canada, qui, en 1936, lui décerne la médaille d'or Tyrrell. Avec Marius Barbeau, il collabore aux premières Soirées du bon vieux temps (1919). Il organise les Soirées de famille animées par Ovila Légaré au Monument national.

Il pratique longtemps le journalisme et s'intéresse aussi à l'histoire (surtout de Montréal) et à la recherche archivistique.

Responsable des recherches au palais de justice de Montréal, il est connu pour son travail fouillé sur les objets provenant du Régime français. Il publie de nombreux articles dans le Bulletin des recherches historiques de Pierre-Georges Roy.

Surnommé le « jeune barbare » à cause de son intérêt pour le symbolisme, il est, en 1895, membre fondateur de l'École littéraire de Montréal.

Il est nommé archiviste du district judiciaire de Montréal en 1911[5].

Il meurt à Montréal le à l'âge de 79 ans[6].

Publications

Ouvrages

Massicotte a aussi compilé, revu et annoté :

Collaborations à des revues et journaux

Archives

  • Les fonds d'archives d'Édouard-Zotique Massicotte et de Léon Trépanier sont conservés au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[10].
  • Le texte, la musique et certains enregistrements de chansons ont été déposés au Musée national du Canada (Musée canadien des civilisations) ainsi qu'à la bibliothèque de la Ville de Montréal.
  • Collection Edouard-Zotique Massicotte, 1850–1947, Archives de Montréal[11]

Honneurs

Notes et références

  1. Karel.
  2. David Karel, « Massicotte, Edmond-Joseph », dans Dictionnaire biographique du Canada.
  3. http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_pers.php?id=278.
  4. Fils de Pierre Massicotte et Julie Lyonnais, Édouard Massicotte (père d'Édouard-Zotique) était originaire de Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Il épousa Adèle Bertrand (Joseph Bertrand et Flavie Deschamps) en l'église Notre-Dame à Montréal le 27 novembre 1865. Édouard-Zotique et son frère Edmond-J. ont puisé de nombreuses informations historiques à Sainte-Geneviève-de-Batiscan lorsqu'ils se rendaient visiter leur parenté.
  5. wvi.com.
  6. http://www.er.uqam.ca/nobel/r14310/Ville/1915.Massicotte.html.
  7. Benjamin Sulte avait intitulé un poème « Les miettes de l'histoire ».
  8. 1864–1944.
  9. Fiche de BAnQ.
  10. Fonds Édouard-Zotique Massicotte (P750) Fonds Léon Trépanier et Édouard-Zotique Massicotte (P308) — Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  11. https://archivesdemontreal.ica-atom.org/collection-edouard-zotique-massicotte-1850-1947.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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