Éditions Verticales
Les éditions Verticales sont une marque d'édition française fondée par Bernard Wallet en 1997 et co-dirigée depuis 2008 par Jeanne Guyon et Yves Pagès au sein des éditions Gallimard.
Repères historiques | ||
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Création | 1997 | |
Dates clés | 1997 : création 1999 : rachat par Le Seuil 2005 : rachat par Gallimard |
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Fondée par | Bernard Wallet | |
Fiche d’identité | ||
Statut | Appartient au groupe Gallimard | |
Siège social | Paris (France) | |
Dirigée par | Yves Pagès Jeanne Guyon |
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Titres phares | Le Nécrophile, La Passe imaginaire, Entre les murs | |
Langues de publication | français | |
Diffuseurs | SODIS | |
Société mère | éditions Gallimard | |
Site web | Verticales.com | |
Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Hachette Livre, Seuil | |
Historique
Fondation (1997-1999)
La société Éditions Verticales est immatriculée le avec ses bureaux au 93, rue Vieille-du-Temple. Les deux premiers auteurs publiés en , Yves Pagès (avec Prières d’exhumer[1]) et Christophe Claro (avec Livre XIX[2]), deviennent par la suite de proches collaborateurs de la maison d'édition. Yves Pagès, embauché comme assistant en , y occupe un rôle éditorial ; Claro y travaille de façon plus épisodique à titre de correcteur et de lecteur. Les années fondatrices du début sous la houlette des éditions Slatkine[3] ont mis en avant le désir d’éclectisme de Bernard Wallet qui a entamé sa carrière d’éditeur « généraliste » chez Denoël. La fiction française contemporaine prédomine alors, avec de nombreux écrivains suisses, belges ou québécois et surtout une forte proportion de découvertes. La société sera radiée le [4] et prendra le statut de collection de la société Le Seuil (qui depuis l’origine assurait déjà sa diffusion).
Éditions du Seuil (2000-2005)
Au sein des éditions du Seuil, de à , Verticales se concentre sur la littérature française contemporaine, avec en moyenne quatre premiers romans (ou récits) par an. En marge de cette production fictionnelle, Verticales continue d’accueillir quelques essais et documents ainsi que des livres illustrés. Cette diversification change de nature en avec la création d’une collection d’inédits au format semi-poche intitulée « Minimales »[5].
Éditions Gallimard (2005-2009)
Au sein des éditions Gallimard, le rythme de parution se stabilise autour d’une quinzaine de titres par an jusqu’en 2009. Cette nouvelle étape est marquée par l’arrivée d’auteurs extérieurs (Camille de Toledo, Arno Bertina, Mathias Énard, Jean-Charles Massera, Hugues Jallon ou Jacques Rebotier), des rééditions (Morgue de Jean-Luc Hennig ou Schrummschrumm de Fernand Combet), des découvertes (notamment Rideau de verre de Claire Fercak ou Des néons sous la mer de Frédéric Ciriez), mais aussi les succès publics de François Bégaudeau avec son troisième livre Entre les murs (2006), d’Olivia Rosenthal avec son septième livre On n’est pas là pour disparaître (2007), d’Arnaud Cathrine avec son septième livre La Disparition de Richard Taylor (2007) et de Maylis de Kerangal avec son quatrième livre Corniche Kennedy (2008). Preuve en est qu’une « politique d’auteur » initiée depuis une décennie porte enfin ses fruits.
Fin 2008, le fondateur de la maison, Bernard Wallet, prend sa retraite. Antoine Gallimard confie alors la direction littéraire à Yves Pagès et Jeanne Guyon. La maison conserve chez Gallimard une liberté éditoriale marquée par la volonté de décloisonner[6].
Evolution en 2009-2016
Le binôme éditorial, toujours secondé par ses lecteurs extérieurs et stagiaires, poursuit le travail avec les auteurs des douze premières années et la prospection de nouveaux écrivains. Entre 2009 et 2016, Verticales garde sa politique éditoriale de départ : la mise en lumière de premiers romans .
Depuis 2008, chaque rentrée littéraire (de septembre et de janvier) donne lieu à des lectures d’auteurs, sets musicaux et diaporama dans une salle de concert.
Modèle économique
Les éditions Verticales, fondées en , ont d’abord été financées et administrées par l’éditeur suisse Slatkine[3]. En , Le Seuil acquiert la société, le fonds et reconduit Bernard Wallet et Yves Pagès, rejoints l’année suivante par Jeanne Guyon.
Au printemps 2005, tous trois quittent Le Seuil/La Martinière et rejoignent les éditions Gallimard. En décembre de la même année, le rachat des éditions Verticales devient effectif. Bernard Wallet en assume la direction jusqu’à son départ en retraite fin 2008. Depuis 2008, elles sont sous la direction littéraire conjointe de Jeanne Guyon et Yves Pagès. Verticales a donc toujours eu un statut de « collection » chez ses trois actionnaires successifs.
Notes et références
- Notice bibliographique sur le site de la BnF.
- Notice bibliographique sur le site de la BnF.
- « L’aplomb de Verticales », Le Matricule des Anges, (lire en ligne).
- « Création et radiation de l'entreprise », sur infogreffe.fr (consulté le ).
- Jean-Luc Douin, « Présentation de "Minimales" », Le Monde des Livres, (lire en ligne).
- Macha Séry, « Les éditions Verticales fêtent leurs vingt ans », Le Monde, (lire en ligne).
Liens externes
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