Écoles militaires de Bourges
Les écoles militaires de Bourges sont un centre de formation spécialisée de l'Armée de terre française, tourné vers les fonctions de soutien de l'armée.
Écoles militaires de Bourges. | |
Insigne des écoles militaires de Bourges. | |
Création | |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | École d'application |
Rôle | Formation à la logistique |
Garnison | Quartier Auger-Carnot, Bourges |
Surnom | EMB |
Devise | Par l'exemple, le cœur et la raison |
Commandant | Général de brigade Bernard Bonnet |
Créées le , les écoles militaires de Bourges réunissent l'École du train et de la logistique opérationnelle, l'École du matériel sur un même site à Bourges, le quartier Auger-Carnot. Elles forment aujourd'hui plus de 4 500 stagiaires sur le site de Bourges et plus de 12 000 autres dans les centres d'instruction élémentaire de conduite de l'Armée de terre qui leur sont rattachés.
Le regroupement des écoles lie ainsi intimement deux armes qui sont les acteurs majeurs de la logistique opérationnelle des forces et qui ont l'habitude d'œuvrer ensemble sur les théâtres d'opération extérieurs.
Ainsi, depuis la rentrée scolaire de , la formation de l'ensemble du personnel des domaines de spécialités maintenance, mouvements-ravitaillements et logistique est dispensée à Bourges. Chaque École (train et matériel) possède son propre insigne. Il existe aussi un insigne commun pour le personnel affecté dans les autres entités. La création de ce nouvel organisme de formation illustre parfaitement l'effort de rationalisation que conduit actuellement l'Armée de terre dans le cadre plus général de la modernisation de l'État et de la révision générale des politiques publiques.
Domaine commun
Une méthode pédagogique
- Cours
- Les instructeurs, forts de leurs expériences opérationnelles forment 4 500 stagiaires par an sur 150 stages. Ils permettent aux stagiaires d’acquérir les connaissances de base nécessaires à l’exercice de leur métier. Ils les forment dans leurs spécialités, mais aussi dans des disciplines plus générales (armement, risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques, condition physique, exercice de l’autorité et du commandement...).
- EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur)
- Deux salles d’EAO permettent aux stagiaires de s’auto-former et de s’auto-évaluer sur des bases de données spécifiques à leur domaine de spécialité (armement, logistique, mouvements et ravitaillements).
- Simulation
- L'EMB met en œuvre un centre de simulation et d’exercice. Grâce à un réseau d’ordinateurs et de logiciels de simulation logistique (AMSI et NEMERTES), les stagiaires sont placés en situation opérationnelle. Cet outil est utilisé pour la formation des spécialistes des transports, des mouvements, des ravitaillements et de la maintenance. Il leur permet de mettre en application les connaissances générales et d’appréhender les difficultés avant de s’engager sur le terrain.
- Terrain
Études et prospective
Au-delà de leur mission de formation, l'École mène les études relatives à l’avenir de l’arme du train et de la logistique opérationnelle. La direction des études et de la prospective (DEP) prépare l’avenir. Elle élabore et propose les adaptations nécessaires des principes du soutien logistique des forces et des dispositifs qui en découlent. Ses compétences recouvrent l’organisation et l’emploi des unités, les ressources humaines et la formation, ainsi que les équipements militaires et systèmes d’informations futurs.
École du matériel
École du matériel | |
Insigne de l'Ecole du matériel. | |
Création | 1943 |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | École d'application |
Rôle | Arme du matériel |
Fait partie de | Commandement de la maintenance des forces |
Garnison | Bourges |
Ancienne dénomination | École supérieure d'application du matériel |
Surnom | ECOMAT |
Couleurs | Gris Plomb et Bleu foncé |
Devise | Bien apprendre pour mieux servir |
Anniversaire | Saint Éloi (1er décembre) |
Commandant | Général de brigade Philippe Cesar Baldi |
L’École du matériel, anciennement « École supérieure et d'application du matériel » (ESAM) est un établissement d'enseignement spécialisé de l'Armée de terre française. L'École est le principal organisme de l'Armée de terre où viennent se former, se spécialiser, se perfectionner ou s'informer l'ensemble des personnels du domaine de la maintenance : civils et militaires ainsi que de nombreux personnels des armées étrangères.
L'école est fonctionnellement placée sous l'autorité du Commandement de la maintenance des forces (COM MF).
Les stagiaires
Les stagiaires de l'école sont formés pour occuper des postes à tous les niveaux de la chaîne maintenance et approvisionnement :
- Division d’application : les lieutenants du matériel acquièrent ensemble les savoir-faire de chef de section (30 hommes).
- Cadres des unités de combat logistiques
- Cours des futurs commandants d’unité : ces capitaines de toutes les composantes de la logistique opérationnelle sont formés à prendre le commandement d’une unité (90 à 130 hommes).
- Peloton de formation des élèves officiers de réserve du Matériel, à l'époque où le service militaire était obligatoire.
- Spécialistes
- Ces officiers sont formés pour traiter tous les aspects de la maintenance, des approvisionnements ainsi que de la gestion des munitions.
- Sous-officiers du domaine Maintenance
- L'école forme les sous-officiers aux métiers du domaine de la maintenance au sein de 5 sous-spécialités :
- la division technique mobilité (DTM) qui forme les maintenanciers véhicules roulants.
- la division technique électronique et armement (DTEA) qui forme les maintenanciers spécialistes en techniques fines et les spécialistes (artificiers) en munitions et explosifs..
- la division technique aéromobilité (DTA) qui forme les maintenanciers aéromobile.
- la division technique Gestion Logistique des Biens et SIM@T (DTGS) qui forme les spécialistes de la gestion des rechanges, des matériels complets et des entrepôts.
Elles les accompagnent ensuite tout au long de leur carrière pour leur permettre d’évoluer vers plus de responsabilités.
Historique
L'école est issue du centre des spécialistes du matériel créé à Meknès en 1943 (ville située alors en territoire libéré) à la suite de la conférence d'Anfa. Il s'agissait d'une école de formation technique sur les différents matériels militaires. Elle est rapatriée à Bourges en et prend le nom d'école militaire du service du matériel (EMSM)[1]. Elle devient l'école supérieure et d'application du matériel (ESAM) en 1960 puis l'école du matériel (ECOMAT) en 2009.
Tradition d'arme
L'école du matériel est la maison mère de l'arme du matériel. Elle est chargée d’en faire vivre les traditions.
École du train et de la logistique opérationnelle
École du train et de la logistique opérationnelle | |
Insigne de l'École du train et de la logistique opérationnelle. | |
Création | |
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Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | École d'application |
Rôle | Arme du train |
Fait partie de | Commandement de la logistique |
Garnison | Bourges |
Surnom | ETLO |
Devise | Par l'exemple, le cœur et la raison |
Anniversaire | 26 mars (fête du Train) |
Commandant | Général de brigade Bernard Bonnet |
L'École du train et de la logistique opérationnelle (ETLO) est une école d'application militaire de l'armée de terre située à Bourges depuis le .
En 2004, les « écoles de la logistique et du train » sont nées de la volonté de donner une formation logistique de base commune à tous les officiers exerçant une spécialité dans ce domaine. Depuis le , elles ont pris le nom « d'École du train ».
Les officiers logisticiens, quels que soient leur horizon et leur arme d’appartenance, y découvrent et acquièrent ensemble le socle commun de connaissances qui les rend aptes à travailler côte à côte au sein de groupements logistiques « pluri-fonctionnels ». La connaissance mutuelle et la cohésion qui en résulte garantissent l'efficacité et la coordination du soutien logistique des forces.
L'école est fonctionnellement placée sous l'autorité du Commandement de la logistique (COM LOG).
Les stagiaires
Les stagiaires de l'ETLO sont formés pour occuper des postes à tous les niveaux de la chaîne logistique :
- Division d’application : les lieutenants du train acquièrent ensemble les savoir-faire de chef de peloton. (30 hommes).
- Logisticiens d’état-major
- Qualification Logistique 1, 2 et 3 : ces officiers sont destinés à tenir en état-major des emplois de conception et de conduite de la manœuvre logistique des forces.
- Cadres des unités de combat logistiques
- Cours des futurs commandants d’unité : ces capitaines de toutes les composantes de la logistique opérationnelle sont formés à prendre le commandement d’une unité (90 à 130 hommes).
- Spécialistes
- Qualifications mouvement-transit-transport à 3 niveaux. (QMTT 1, 2 et 3)
- Ces officiers sont formés pour traiter tous les aspects de l’acheminement et du mouvement d’une force projetée et de ses moyens par tout mode de transport (terre-air-mer).
- Sous-officiers du domaine mouvement-ravitaillement
- L'ETLO forme les sous-officiers aux métiers du domaine des mouvements et des ravitaillements (appui mouvement, ravitaillement voie terrestre, livraison par air, transbordement maritime et instruction élémentaire de conduite). Elles les accompagnent ensuite tout au long de leur carrière pour leur permettre d’évoluer vers plus de responsabilités.
- Conducteurs
- L'École du train assure le commandement des cinq centres d'instruction élémentaire de conduite (CIEC) de l’Armée de terre ; au moyen de la cellule pilotage IEC (CPIEC). Elle délivre ainsi près de 15 000 brevets par an sur cinq types de permis (VL, PL, SPL, TC et moto).
Tradition d'arme
L'ETLO est la maison mère de l’arme du train. Elle est chargée d’en faire vivre les traditions.
Historique : les écoles de la logistique et du train
Soutien de la garnison « terre »
L'ETRN ou ELT (école de la logistique et du train) soutenait les 14 organismes de l'Armée de terre implantés à Tours. Ce soutien s’appliquait essentiellement aux quatre quartiers du centre-ville (Beaumont, Chauveau, Rannes et Baraguey-d’Hilliers) ce qui représente une surface de 27 863 m2 de locaux en plus de ceux occupés par les écoles.
L'ETRN y assurait le soutien informatique, la gestion des infrastructures, le fonctionnement de deux points de restauration ainsi que l’hébergement des stagiaires et des cadres permanents. En termes de transport, l'ETRN gérait et entretenait un parc dont une partie était mise à la disposition du CoFAT.
Les ex-ELT en 2007
- 730 cadres permanents dont 380 instructeurs à la conduite répartis en France.
- 3 000 stagiaires français et étrangers par an à Tours sur 150 stages.
- 15 000 stagiaires par an dans les cinq centres de conduite répartis en France.
- 141 214 m2 de locaux.
- 600 stations informatiques, réparties entre stations de travail et salles de cours.
- 16 systèmes d’information.
- 25 jeeps P4, 18 poids lourds, 103 motos, 11 autocars, etc.
- 1 400 ha de terrains d’entraînement.
- 20 à 30 partenariats par an soit 3 500 hommes et 1 700 véhicules de tous types déplacés dans le cadre d’exercices organisés par les ELT.
Les musées
Les écoles militaires de Bourges accueillent les deux musées suivants :
- le musée de l'Arme du matériel ;
- le musée du Train des équipages militaires.
Cadets de la Défense
Les écoles militaires de Bourges accueillent par ailleurs un centre de cadets de la Défense.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
http://www.emb.terre.defense.gouv.fr/ site officiel des EMB
http://www.encyclopedie-bourges.com/esam.htm Présentation de l'ESAM
Crédits d'auteurs
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « École du train » (voir la liste des auteurs).
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « École du matériel » (voir la liste des auteurs).
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