À une mendiante rousse

À une mendiante rousse est un poème de Charles Baudelaire (1821-1867) publié dans la section Tableaux parisiens des Fleurs du mal.

Situation

Spleen et idéal est la première des six sections des Fleurs du mal. Les cinq autres sections, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte, et La Mort, tentent d'apporter une réponse au spleen de l'artiste. À une mendiante rousse est le troisième poème de la section[1] Tableaux Parisiens. Ce poème a donc un rôle secondaire dans le recueil, mais il illustre parfaitement la vision paradoxale de l'artiste sur le monde qui l'entoure. Cette pièce parut d’abord dans le journal Le Présent du , avec deux autres de la section des Tableaux Parisiens : Paysage et le Soleil.

Forme

C'est un poème plutôt long dans l'œuvre de Baudelaire. Il est composé de 14 quatrains, donc de 56 vers. Dans chaque quatrain, il y a trois vers impairs et un vers pair. Le poème s’articule en trois parties. Après l’éloge de la jeune mendiante, l’auteur nous plonge dans ses pensées, avant de revenir subitement à la réalité.

Extrait du poème

Blanche fille aux cheveux roux,
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté,
...

(premier quatrain)

Adaptation musicale

Notes

  1. Cette présentation diffère dans certaines éditions contemporaines, qui placent le poème À une mendiante rousse dans la section Spleen et idéal avec le numéro LXV

Voir aussi

Lien externe

  • Portail de la poésie
  • Portail de la France au XIXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.