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Passons sur les modèles non valides comme celui d’un unique temps absolu. N’en gardons que la propriété physique déduite mathématiquement : Le temps est stationnaire (abus de langage). En fait, dans un modèle précédent, modèle dit du temps absolu, les calculs avaient permis de montrer que le futur rebondissait sur le présent pour donner le passé. (théorie obsolète)

Modèle du temps propre :  

Toute ‘chose’ a un temps qui lui est propre. Ce modèle est représenté sur la figure 4. Le futur est représenté par une bulle temporelle qui diminue de volume à la vitesse de la lumière. Lorsque le volume de la bulle devient nul, c’est le présent. Puis le volume de la bulle augmente, c’est le passé. Ce modèle satisfait aux équations de la figure 3 et il est stationnaire en quelque sorte(abus de langage).https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mod%C3%A8le_du_temps_propre.pdf

modèle du temps propre

Si l’on considère deux observateurs en mouvement l’un par rapport à l’autre, soumis au modèle du temps propre, il est difficile de définir quel est celui qui se déplace. Aussi, chaque observateur voit le temps écoulé de l’autre réduit en comparaison du sien. Dans le cadre de l’application seule de ce modèle, le paradoxe des jumeaux semble maintenu. Le parallèle avec la théorie classique est rapide. La théorie classique compare les temps propres (temps ressenti) des 2 jumeaux et non leurs temps absolus. Ce qui explique le paradoxe. Les expériences de pensée, conduisant aux transformées de Lorentz, permettent de calculer la réduction du temps propre du à la vitesse et pas le temps absolu. Or, il se trouve que pour l'individu du vaisseau, la réduction de son temps propre est identique à son temps absolu. Ce n'est pas le cas pour l'observateur extérieur.

Considérons la classique expérience de pensée de simultanéité de la figure 4 en soumettant le vaisseau au modèle du temps propre. Pour l’observateur intérieur, les 2 lasers déclenchent simultanément en t=1. Ils percutent la paroi d’en face simultanément en t=3 (fig 5a).  https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Simultan%C3%A9it%C3%A91.pdf

Pour l’observateur extérieur, le vaisseau et son temps propre sont contractés par la vitesse. En conséquence, il y a un facteur ɣ² entre la réalité du vaisseau et celle observée de l’extérieur. (Et c’est heureux !). Dans le cas présent, cela va nous permettre de simplifier les mensurations de la figure suivante. Si, sur la figure 5b le temps du vaisseau est identique à celui de la figure 5a, je dois considérer que la taille est ɣ² plus petite pour retomber sur la même réalité. La vitesse du vaisseau étant c/2, ɣ²=4/3. En conséquence, le vaisseau sur la figure 5b fait les ¾ du vaisseau sur la figure 5a. Dans la théorie classique, la contraction des longueurs serait (3/4) et la dilatation du temps (4/3). (On aurait tout aussi bien pu choisir une taille de vaisseau normale avec une dilatation du temps de 4/3).https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Simultan%C3%A9it%C3%A92.pdf

expérience de simultanéité observateur intérieur

Les deux lasers déclenchent avec un décalage. Optiquement, celui de gauche part avant celui de droite (fig 5b).(En fait, les deux lasers partent lorsque 'l'équi-temps' 0 atteint les parois, comme à la fig5a). Ils se croisent au milieu du vaisseau en t=2. En théorie classique, c’est le seul point dans le présent. Aussi, il sert de référent au temps du vaisseau pour le modèle. Les 2 lasers terminent leur course et atteignent les parois d’en face avec 'l'équi-temps' 2. Optiquement, celui de droite atteint la paroi de gauche avant l’autre.

Cette expérience de pensée colle rigoureusement avec les prédictions de la théorie classique. Dans le cadre de l’application de ce modèle, Il y a simultanéité temporelle. « Les temps changent ! ». En fait, il y a simultanéité des évènements dans le temps propre du vaisseau pour les 2 observateurs ; mais, pas dans le temps absolu de l’observateur extérieur.

Temps absolu :

Le temps propre se déplace, immuable, toujours à la même vitesse, celle de la lumière. Il s’agit donc du 'temps ressenti' qui s’écoule, régulier, pour tout observateur, quelles que soient sa vitesse ou ‘sa gravité’.

Enfin, plaçons-nous à la place de l’observateur du vaisseau. Son temps propre se déplace à la vitesse de la lumière par rapport à lui-même. Mais, ce coup-ci, l’espace dans lequel il se déplace est contracté par la vitesse du vaisseau. C’est l’essence du temps absolu. Cela revient à dire que son temps propre passe ɣ fois plus vite que dans un même espace non contracté (comme pour l’observateur extérieur). C’est le temps absolu. Il est relatif et dépend de la géométrie de l'espace qu'il parcourt.

expérience de simultanéité observateur extérieur

La figure 5b est la figure clef de la théorie du modèle du temps propre.


Conclusion

L’application de ce modèle peut être étendue à de nombreuses autres théories de la physique avec bonheur. De par leur nature, leurs caractéristiques et leurs propriétés, gravité et temps semblent plus qu’étroitement liés…

Si le modèle est licite, il est et sera un formidable outil pour interpréter les mécanismes de la gravité et de toutes les entités physiques ayant un lien avec le temps.

En lien avec le modèle du temps propre, nous sommes en mesure de proposer un modèle pour la gravité et une définition physique du temps...

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