Un tabou est un sujet qu'il est préférable de ne pas évoquer si l'on veut respecter les codes de la bienséance d'une société donnée.

Pierre Lieutaghi

Les règles (...) sont aussi l’objet d’interdits sociaux divers dans de nombreuses cultures. À l’instar de toutes excrétions et sécrétions, comme le note Katz (1989:179, citant Leach), « tout ce qui sort du corps humain fait universellement l’objet d’un tabou intense - en particulier les fèces, l’urine, le sperme, les menstrues […] ».
  • Les plantes des femmes, séminaire de Salagon, Pierre Lieutaghi, éd. C’est-à-dire, 2006  (ISBN 978-2-918-235-0-19), p. 21.

Sayd Bahodine Majrouh

L'amour de la femme est tabou, frappé d'interdit par le code d'honneur de la vie pashtoune et par le sentiment religieux. Les jeunes gens n'ont pas le droit de se fréquenter, de s'aimer, de se choisir. L'amour est une faute grave, punie de mort. Les indisciplinés sont tués, froidement. Le massacre des amants, ou de l'un d'eux (qui est toujours et sans exception la femme) amorce le processus sans fin de la vendetta entre les clans.
  • Le suicide et le chant. Poésie populaire des femmes pashtounes, Sayd Bahodine Majrouh (trad. André Velter), éd. Les Cahiers des Brisants, 1988  (ISBN 2-90539564-8), I, p. 21
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