Florian

Un jour, deux chauves dans un coin
Virent briller certain morceau d'ivoire.
Chacun d'eux veut l'avoir ; dispute et coups de poing.
Le vainqueur y perdit, comme vous pouvez le croire,
Le peu de cheveux gris qui lui restaient encor.
Un peigne était le beau trésor
Qu'il eut pour prix de sa victoire.

  • « Les deux chauves », dans Œuvres, Florian, éd. Firmin-Didot, 1865, p. 116
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