A NaiadJohn William Waterhouse (1893)

Littérature

Prose poétique

Renée Vivien, Brumes de fjords, 1902

Légende de saule

Divinement et terriblement éblouie, elle vit la Naïade lui sourire d’un sourire qui semblait attirer et promettre, et elle eut le pressentiment des mortelles amours…
Revenue à la conscience d’elle-même, elle chercha de nouveau, mais en vain, l’illusion mystérieuse de ce visage.
Le songe avait disparu.

  • Brumes de fjords, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemerre, 1902, Légende du saule, p. 103
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