Mariama Bâ est une femme de lettres sénégalaise née le à Dakar et morte le dans la même ville.

Une si longue lettre, 1979

On ne prend pas de rendez-vous avec le destin.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 1, p. 4
On peut manquer un baptême, jamais un deuil.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 3, p. 13
En aimant une autre, il a brûlé son passé moralement et matériellement.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 5, p. 18
La cohorte des sans-métier grossit les rangs des délinquants.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 8, p. 25
Déformer une âme est aussi sacrilège qu'un assassinat.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 9, p. 31
La honte tue plus vite que la maladie.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 12, p. 39
On ne brûle pas un arbre qui porte des fruits.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 12, p. 41
La vérité est laide quand on l'analyse.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 12, p. 44
Une femme est comme un ballon ; qui lance ce ballon ne peut prévoir ses rebondissements. Il ne contrôle pas le lieu où il roule, moins encore celui qui s'en empare. Souvent s'en saisit une main que l'on ne soupçonnait pas.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 14, p. 51
L'amitié a des grandeurs inconnues de l'amour. Elle se fortifie dans les difficultés, alors que les contraintes massacrent l'amour.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 16, p. 66
  • Citation choisie pour le 24 août 2021.
La femme est la racine première, fondamentale, de la nation où se greffe tout apport.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 19, p. 75
On n'abat pas l'arbre dont l'ombre vous couve.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 20, p. 79
L'appétit de vivre tue la dignité de vivre.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 22, p. 89
La mère de famille n'a pas de temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 23, p. 92
C'est de l'humus sale et nauséabond que jaillit la plante verte.
  • Une si longue lettre, Mariama Bâ, éd. Les Classiques Africains, coll. « Encre Noire », 2006  (ISBN 2-7571-0040-8), chap. 27, p. 109

Liens externes

Cet article est issu de Wikiquote. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.