Marcel Jouhandeau.

Marcel Jouhandeau (Guéret, 26 juillet 1888 - Rueil-Malmaison, 7 avril 1979) est un écrivain français.

De l'abjection, 1939

Mais la notion de la vérité s'est tellement abaissée que si vous dites la vérité, on vous accuse de vouloir étonner ou scandaliser. Ce qui manque à l'esprit, c'est la hardiesse et la nuance, l'une excluant l'autre et l'une et l'autre sont nécessaires à l'appréhension et à l'expression de la vérité.
  • De l'abjection, Marcel Jouhandeau, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2006  (ISBN 2-07-077743-X), p. 26
La sainteté n'est peut-être que le comble de la politesse.
  • De l'abjection, Marcel Jouhandeau, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2006  (ISBN 2-07-077743-X), p. 129
  • Citation choisie pour le 20 février 2010.


Rien ne rend plus léger parfois qu'une certaine horreur de soi.
  • De l'abjection, Marcel Jouhandeau, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2006  (ISBN 2-07-077743-X), p. 136
Le Mal se présente d'abord comme une difficulté, comme une épreuve, comme une tentation et puis se révèle comme une habitude, comme une servitude, comme une nécessité, comme une tare.
  • De l'abjection, Marcel Jouhandeau, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2006  (ISBN 2-07-077743-X), p. 188

Réflexions sur la vieillesse et la mort, 1956

N'est-ce pas avoir assez vécu que de mourir sans regret ?
  • Réflexions sur la vieillesse et la mort, Marcel Jouhandeau, éd. Bernard Grasset, 1956, p. 65-66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
On peut décréter et ressentir sa mort, sans attenter à sa vie. La mort est un état d'âme.
  • Réflexions sur la vieillesse et la mort, Marcel Jouhandeau, éd. Bernard Grasset, 1956, p. 83 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Un jour vient où vous manque une seule chose et ce n'est pas l'objet de votre désir, c'est le désir.
  • Réflexions sur la vieillesse et la mort, Marcel Jouhandeau, éd. Bernard Grasset, 1956, p. 94 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
  • Citation choisie pour le 26 août 2019.


C'est quand on a tout donné, quand on ne tient plus à rien qu'on possède tout.
  • Réflexions sur la vieillesse et la mort, Marcel Jouhandeau, éd. Bernard Grasset, 1956, p. 123 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
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