(Celui, celle) qui a une conduite, des mœurs très libre(s); qui s'adonne sans retenue aux plaisirs de la chair

Alberto Eiguer

Si le libertin ne croit pas à la relation, c'est aussi par conviction ; pour deux raisons au moins : pour lui, la durée mène à coup sûr au désenchantement, autrement dit à la perte de cette intensité de la rencontre et de la conquête, émotion qu'il cherche par-dessus tout ; l'intimité psychologique de l'autre ne l'intéresse pas.
  • Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010  (ISBN 978-2-10-054958-0), partie Introduction, p. 2
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