La liberté de circulation est le droit de tout individu de se déplacer librement dans un pays, de quitter celui-ci et d'y revenir. La liberté de circulation est reconnue dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. Elle est contrariée par les législations nationales limitant les déplacements intérieur et les frontières entre les États, plus ou moins étanches (murs ou barrières de séparation). La Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales exclut par exemple les étrangers en situation irrégulière de ce droit[réf. nécessaire], tandis que la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille (non ratifiée par les États de l'Union européenne) ré-affirme ce droit tout en y admettant une série de restrictions.

Citations

En dépit de toutes les affirmations contraires du Conseil fédéral des milliers de personnes continuent mois après mois d'immigrer dans notre pays sur la base de la libre circulation des personnes avec l'UE. Dans la campagne de votation, on avait promis de faire usage de la clause guillotine en des périodes économiquement difficiles et de réguler de la sorte à nouveau passagèrement l'immigration. Mais le Conseil fédéral se prosterne devant l'UE.
  • « Le marché suisse de l'emploi ne supporte plus la libre circulation des personnes. », Lukas Reimann, Bulletin de l'ASIN, mai 2010, p. 6
En raison de fausses informations, de nombreuses personnes ignorent le point décisif suivant: la libre circulation des personnes signifie tout bonnement que l'on perd toute possibilité de gérer l'immigration. Il devient impossible de réglementer le nombre (la quantité) et la formation professionnelle (la qualité) des immigrants. Il est donc impossible de prédire si nous aurons dans quelques années huit, dix ou douze millions d'habitants.
  • « Libre circulation des personnes: la grande erreur. », Luzi Stamm, Bulletin de l'ASIN, mai 2010, p. 3
[...] une immigration incontrôlée apporte par la force des choses la pauvreté à n'importe quel pays riche. On peut comprendre qu'à l'intérieur de des frontières, l'UE ait pour objectif de niveler la prospérité vers le bas. Mais en tant que pays autonome, nous devrions impérativement revenir à une politique d'immigration indépendante. Cela ne doit pas nous donner mauvaise conscience: en dehors de l'UE, il n'existe dans le monde pas une seul pays qui a introduit la libre circulation des personnes.
  • « Libre circulation des personnes: la grande erreur. », Luzi Stamm, Bulletin de l'ASIN, mai 2010, p. 3
Un État indépendant décide lui-même qui peut y entrer et qui peut s'y établir. Nous avons cédé ce droit en signant l'accord de libre-circulation des personnes. Nous avons ainsi restreint si fortement notre marge de manœuvre dans la politique à l'égard des étrangers que nous ne sommes plus en mesure de réguler nous-mêmes l'immigration. La conséquence est un afflux massif de migrants, qui excède en tous points de vue les capacités de notre petit pays.
Tout le monde commence par être pour la libre circulation. Puis quand on entre dans le détail, on se rend compte que cela provoque un tas de problèmes, les faux indépendants, le dumping salarial... Il faut continuer la voie bilatérale avec l'Union européenne, mais quand vous avez fait un accord, après dix ans les circonstances changent et certaines choses doivent être rediscutées. Et puis, même si je ne suis pas écolo, quand on me dit qu'il y aura peut-être dix millions d'habitants en 2045 en Suisse, ça m'interpelle.
N’en déplaise aux adeptes de la migration en liberté, la population résidant dans notre pays ne saurait augmenter sans fin. Certes, pour rassurer celles et ceux que cette forte tendance haussière inquiète, les tenants de la pensée dominante ont fait donner experts et statisticiens pour expliquer que notre pays pourrait sans autre supporter dix millions d’habitants. Triste perspective lorsqu’on voit les problèmes auxquels nous sommes confrontés actuellement déjà.
  • Migration en liberté=Liberté de circulation
Majoritairement acquise à la libre circulation lors des différents scrutins consacrés à ce sujet, la population suisse commence à en ressentir les effets négatifs de manière de plus en plus concrète. Les loyers explosent, obéissant à la loi de l’offre et de la demande. Dans un pays où l’obtention d’un permis de construire relève du parcours du combattant, il est bien évident que le secteur de la construction n’est pas à même de suivre cette évolution démographique incontrôlée. Le déséquilibre s’accroit ainsi chaque jour, fragilisant les populations modestes qui n’ont d’autre recours que d’aller habiter de plus en plus loin de leur lieu de travail, là où on trouve encore un peu de place.
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