Littérature
Biographie
André Maurois, Lélia ou la vie de George Sand, 1952
« Je regarde comme un péché mortel non seulement le mensonge des sens dans l'amour, mais encore l'illusion que les sens cherchaient à se faire dans les amours incomplètes. Je dis, je crois qu'il faut aimer avec tout son être, ou vivre dans une complète chasteté. »
La faute, le péché à ses yeux, ce n'est pas de changer d'amant, pour aller à celui qu'on aime ; c'est de se donner à celui que l'on n'aime pas, fût-il votre mari.
- L'écrivain biographe André Maurois à propos de George Sand
- Lélia ou la vie de George Sand, André Maurois, éd. Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-10923-1), chap. VI. La révolte des anges, I. Politique personnelle de George Sand, p. 465
Nouvelle
Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904
Blanche comme l'Ecume
Prose poétique
Roman
Marie d'Agoult, Nélida, 1866
Nulle transaction ne se présentait dans son esprit entre la liberté illimitée et le rigide devoir. Ô saint orgueil des chastetés délicates, tu ne fus pas insulté un moment dans le cœur de cette noble femme. Abriter sous le toit conjugal un sentiment parjure, céder à un amant en continuant d'appartenir à un époux, marcher environnée des hommages que le monde prodigue aux apparences hypocrites, jouir enfin, à l'ombre d'un mensonge, de lâches et furtifs plaisirs, ce sont là les vulgaires sagesses de ces femmes que la nature a faites également impuissantes pour le bien qu'elles reconnaissent et pour le mal qui les séduit ; également incapables de soumission ou de révolte ; aussi dépourvues du courage qui se résigne à porter des chaînes que de la hardiesse qui s'efforce à les briser !
Nélida, on l'a vu, n'était pas faite ainsi.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Troisième partie, chap. XV, p. 188
Psychologie
Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 170